Retoques a una novela de cuatro centavos ("Retouches à un roman d'amour de quatre sous", G. Brassens)


Con letra y música de Georges Brassens en la interpretación de Bertola y con la adaptación de J. M. Grande.

RETOQUES A UNA NOVELA DE CUATRO CENTAVOS
(J. M. Grande. 2020)
"Retouches à un roman d'amour de quatre sous"
(Georges Brassens)
 
Incluso a un euro nuestro amor,
la vieja historia entre tú y yo, 
nunca sería un superventas;
era muy mala, permitid
la dé una capa de barniz 
y se reinventa;
y se reinventa.

Te conocí en aquel furgón
tras una noche de follón
que nos llevó hasta el cuartelillo...
Mejor sería que un juglar
a su dama fuese a cantar
en su castillo
en su castillo.

Olvidaremos el hotel,
aquella especie de burdel, 
aquella cena, aquel brebaje...
Nueva versión: la suite nupcial
como escenario no está mal 
de este pasaje, 
de este pasaje.

No hubo pasión en el amor, 
fue solo sexo sin ardor,
y aquel orgasmo fue fingido...
Pero forcemos la cuestión:
fue como viajar en avión
tras el sonido; 
tras el sonido.

Descartaremos, sabe mal,
luna de miel en arrabal...
Yo recomiendo irnos a Italia:
Nápoles al amanecer,
Roma o Venecia; pueden ser
más literarias, 
más literarias.

Cuando tu pobre corazón,
cansado ya, se te paró:
nos callaremos que moriste...
No, Margarita, la verdad:
me despediste con maldad
y tú te fuiste,
y tú te fuiste.

Tan solo dos días después
me consolé, ya no lo ves, 
ceñido a tu mejor amiga...
Golpe de efecto que es genial:
no habrá luto ni funeral:
¡Dios te bendiga!
¡Dios te bendiga!

Es un consuelo al perdedor, 
una revancha al desamor:
he de vivir aunque me apene...
Pero mejor, por lo demás, 
que la tristeza dure más: 
eso conviene, 
eso conviene...


Adaptación original de Jean Bertola a partir de partitura de Brassens.

("Retouches à un roman d'amour de quatre sous"
(Música y letra: Georges Brassens)
(Interpretación: Jean Bertola)

Madame, même à quatre sous
Notre vieux roman d'amour sou-
ffrirait certes quelque mévente.
Il fut minable. Permettez
Que je farde la vérité,
La réinvente. {2x} 

On se rencontra dans un car
Nous menant en triomphe au quart,
Une nuit de rafle à Pigalle.
Je préfère affirmer, sang bleu !
Que l'on nous présenta chez le
Prince de Galles. {2x} 

Oublions l'hôtel mal famé,
L'hôtel borgne où l'on s'est aimés.
Taisons-le, j'aurais bonne mine.
Il me paraît plus transcendant
De situer nos ébats dans
Une chaumine. {2x} 

Les anges volèrent bien bas,
Leurs soupirs ne passèrent pas
L'entresol, le rez-de-chaussée.
Forçons la note et rehaussons
Très au-delà du mur du son
Leur odyssée. {2x} 

Ne laissons pas, quelle pitié !
Notre lune de miel quartier
De la zone. Je préconise
Qu'on l'ait vécue en Italie,
Sous le beau ciel de Napoli
Ou de Venise. {2x} 

Un jour votre c?ur se lassa
Et vous partîtes - passons ça
Sous silence - en claquant la porte.
Marguerite, soyons décents,
Racontons plutôt qu'en toussant
Vous êtes morte. {2x} 

Deux années après, montre en main,
Je me consolais, c'est humain,
Avec une de vos semblables.
Je joue, ça fait un effet b?uf,
Le veuf toujours en deuil, le veuf
Inconsolable. {2x} 

C'est la revanche du vaincu,
C'est la revanche du cocu,
D'agir ainsi dès qu'il évoque
Son histoire : autant qu'il le peut,
Iltâche de la rendre un peu
Moins équivoque. {2x} 



OTRAS VERSIONES
Maxime Le Forestier





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