Hercatombe (Geroge Brassens)
Con música y letra de G. Brassens (Tradución: H. Cervan y adaptación J. M. Grande)
HECATOMBE (G. Brassens)
Adaptación (J.M. Grande @2109)Al mercado Brives la Gaillarde
con verdura llegó un camión
y una docena de comadres
se peleaban por su porción.
A pie, en coche o montura
los gendarmes de un retén
se propusieron la aventura
de calmar el tumulto aquel.
Como pasa en estas querellas
llegó la reconciliación
pues se aliaron entre ellas
en contra de la formación
y perdiendo la compostura
desataron un vendaval
llegando como se asegura
a una gresca fenomenal.
Viendo a las bravas señoras
agruparse para atacar
me alegré porque ya era hora
de ponerlos en su lugar.
Desde el techo de mi buhardilla
las animaba yo a luchar
a las bravas gendarmicidas:
¡Hip, hip, hurra! me puse a gritar.
Una con cara de marimacho
ató al jefe del pelotón
y le hizo gritar: «¡Muerte a los fachas,
y los jueces al paredón!»
Otra muy gorda, con rudeza,
le dio a uno un empujón
se sentó sobre su cabeza
y con sus nalgas lo apisonó.
La más grande todas ellas
se arrancó de golpe el sostén
y se batió a golpes de teta
con los hombres de aquel retén
¿Dónde, dónde, dónde se esconden
los que huyen de este ciclón?
Parece que esta hecatombe
es la mejor que nunca se vió.
Viendo que al fin y sin coraje,
se vuelven a su guarnición
no cometieron su ultimo ultraje,
volvieron a su discusión.
"Yo creo que en la batahola
contra los guardias del lugar
no les cortaron las pistolas...
(no las pudieron encontrar).
No les cortaron las pistolas
(no las pudieron encontrar)
_________CANCIÓN ORIGINAL_________
Hecatombe
(Georges Brassens)
Au marché de Brives la Gaillarde
À propos de bottes d'oignons
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpèrent un jour le chignon.
À pied à cheval en voiture,
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée.
Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usage bien établi,
Dès qu'il s'agit d'rosser les cognes
Tout l'monde se réconcilie
Ces furies perdant toute mesure
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent, je vous l'assure,
Un spectacle assez croquignol.
En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber,
Moi, j'bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées.
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant : «Hip, hip, hip, hourra !»
Frénétique l'une d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier : «Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie !»
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ces lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Qu'elle serre comme un étau.
La plus grasse de ces femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grands coups de mamelles
Ceux qui passent à sa portée
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps.
Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons,
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas,
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas.
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avaient pas ...
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