El mesón ("Le bistrot" de G. Brassens)

Con música y letra de G. Brassens en "Le bistrot" en adaptación de J. M. Grande 

 EL MESÓN ("Le bistrot" G. Brassens)
(ADAPTACIÓN: J. M. Grande 2020)

En la esquina ruín 
del pobre Paris, 
en una plaza,
un viejo mesón
atendido por
"Sancho Panza..."

Si con paladar
te gusta probar
un buen vino;
el que dan allí
no te gusta a ti;
lo adivino...

Pero si el gaznate
resiste un embate
que lo abrase 
dan un peleón
que, si hay afición, 
te complace...

Allí encontrarás 
La flor del vulgar
populacho: 
el pobre, el ladrón
y una procesión 
de borrachos...

Llegan a la vez, 
como llega el pez
por su cebo, 
van por admirar
la hembra del Adán
tabernero....

Beba hasta el final 
yo todo el caudal
de mil fuentes
si niego que hoy 
seducido estoy
ciegamente...

Esta hada cambió, 
esta hada embrujó 
este espacio; 
de un tugurio así
hizo, por que sí, 
un palacio...

A esta esquisited
¿decidme quién es el
que la besa?
No tiene perdón:
solo ese cabrón
la embelesa...

Injusticia es, 
mal gusto también
más ¿qué hacemos?
Ciego es el amor:
no ve alrededor, 
de ese memo...

En ese mesón, 
pon mucha atención, 
no la enojes; 
no te pases con 
tus requiebros, no 
le sonrojes;

porque de un revés
te la pone al bies
si te pasas:
no ha nacido quién 
toque ese sostén
que te abrasa...

Tendrá suerte el que
rompa, por su bién, 
este nudo; 
y a ese desgraciao
le deje plantao
y cornudo...

En la esquina ruín
del pobre Paris, 
en una plaza, 
un hada anfitrión
hizo del mesón
nuestra casa.

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Le bistrot
(G. Brassens)

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
L'est un vieux bistrot
Tenu pas un gros
Dégueulasse.

Si t'as le bec fin,
S'il te faut du vin
D' premièr' classe,
Va boire à Passy,
Le nectar d'ici
Te dépasse.

Mais si t'as l' gosier
Qu'une armur' d'acier
Matelasse,
Goûte à ce velours,
Ce petit bleu lourd
De menaces.

Tu trouveras là
La fin' fleur de la
Populace,
Tous les marmiteux,
Les calamiteux,
De la place.

Qui viennent en rang,
Comme les harengs,
Voir en face
La bell' du bistrot,
La femme à ce gros
Dégueulasse.

Que je boive à fond
L'eau de tout's les fon-
tain's Wallace,
Si, dès aujourd'hui,
Tu n'es pas séduit
Par la grâce.

De cett' joli' fé'
Qui, d'un bouge, a fait
Un palace.
Avec ses appas,
Du haut jusqu'en bas,
Bien en place.

Ces trésors exquis,
Qui les embrass', qui
Les enlace ?
Vraiment, c'en est trop !
Tout ça pour ce gros
Dégueulasse !

C'est injuste et fou,
Mais que voulez-vous
Qu'on y fasse ?
L'amour se fait vieux,
Il a plus les yeux
Bien en face.

Si tu fais ta cour,
Tâch' que tes discours
Ne l'agacent.
Sois poli, mon gars,
Pas de geste ou ga-
re à la casse.

Car sa main qui claqu',
Punit d'un flic-flac
Les audaces.
Certes, il n'est pas né
Qui mettra le nez
Dans sa tasse.

Pas né, le chanceux
Qui dégèl'ra ce
Bloc de glace.
Qui fera dans l' dos
Les corne' à ce gros
Dégueulasse.

Dans un coin pourri
Du pauvre Paris,
Sur un' place,
Une espèc' de fé',
D'un vieux bouge, a fait
Un palace. 

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