Los funerales de antaño (" Les funérailles d'antan", G. Brassens)

Con música y letra de G. Brassens en " Les funérailles d'antan". (ADAPTACIÓN de J. M. Grande)


LOS FUNERALES DE ANTAÑO 
("Les funérailles d'antan", G. Brassens)
ADAPTACIÓN: J. M. Grande. 2019)

"Vela en el entierro, siempre a la gente se dio
y de muy buen grado cursaban la invitación:
«Hay un muerto en casa, os rogamos acudir,
venid a las doce en punto a llorar por aquí».
pero los vivos de hoy día, sin educación,
si tienen un muerto ocultan está situación; 
por eso ahora en los últimos años se ven
muchos menos entierros que la última vez, 
muchos menos funerales que la última vez...

¿Y qué fue de los funerales de ayer?
de las negras carrozas al paso y siempre forradas 
de negro satén?
Que crujían llorando también...
Los pequeños fiambres, fiambres, que a veces no olían demasiado bien...
Unos deudos con satisfacción
al cura, al cochero, al caballo y al enterrador 
les daban comisión...
Ese tiempo pasó:
No tiene solución: 
Aquellas pom, pom, pom, 
pom, pompas funerarias 
se olvidaron también
y no tiene perdón: 
Aquellas pompas fúnebres legendarias.

Los furgones, hoy en día, a gran velocidad
lo transportan muy lejos sin dejar respirar,
los fallecidos, tan lejos, se privan así
de gozar con una marcha de deudos tras sí.
A ciento treinta unos locos, en una ocasión,
Hacia el cementerio llevaban su antecesor
contra una valla chocaron; tras la colisión
en otro mundo los hijos los reengendró. 
en otro mundo los hijos los reengendró.

¿Y qué fue de los funerales de ayer?
¿De las negras carrozas al paso y 
siempre forradas de negro satén, 
que crujían llorando también?
¿Los pequeños fiambres, fiambres que a veces no olían 
demasiado bien?
Unos deudos con satisfacción
al cura, al cochero, al caballo y al enterrador
les daban comisión...
Ese tiempo pasó: 
no tiene solución. 
Aquellas pom, pom, pom, pom, pompas funerarias
se olvidaron también
y no tiene perdón:
aquellas pompas fúnebres legendarias.

Mejor que ver arruinado así mi funeral 
insepulto yo me quedo elige cada cual.
Prefiero morir en fuego, en agua, no sé...
incluso, a las malas, no morir ninguna vez.
¡Oh, que renazca otra vez morir con vanidad,
que de mi bello ataúd yo pueda alardear;
dónde a pesar de gastar sin gran ponderación
quede mi culo por debajo: es la cuestión. 
quede mi culo por debajo es la cuestión. 

¿Y qué fue de los funerales de ayer?
¿De las lentas carrozas al paso 
y siempre forradas de negro satén, 
que crujían llorando también...?
Los pequeños fiambres, fiambres que a veces no olían 
demasiado bien...
Unos deudos con satisfacción
al cura, al coche ro al caballo y al enterrador
les daban comisión...
Ese tiempo pasó:
no tiene solución.
Aquellas pom, pom, pom, pom, pompas funerarias 
se olvidaron también 
y no tiene perdón:
aquellas pompas fúnebres legendarias...

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 Les funérailles d'antan
(Georges Brassens)

Jadis les parents des morts vous mettaient dans le bain
De bonne grâce ils en f'saient profiter les copains :
«Y'a un mort à la maison, si le coeur vous en dit
Venez l'pleurer avec nous sur le coup de midi».
Mais les vivants d'aujourd'hui n'sont plus si généreux
Quand ils possèdent un mort, ils le gardent pour eux.
C'est la raison pour laquelle, depuis quelques années
Des tas d'enterrements vous passent sous le nez.
Des tas d'enterrements vous passent sous le nez.

Mais où sont les funérailles d'antan,
Les petits corbillards, corbillards, 
Corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, 
Macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, 
Au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, 
Pom, pom, pompes funèbres
On ne les r'verra plus
Et c'est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.

Maintenant les corbillards à tombeau grand ouvert
Emportent les trépassés jusqu'au diable vauvert
Les malheureux n'ont même plus le plaisir enfantin
D'voir leurs héritiers marrons marcher dans le crottin
L'autre semaine des salauds à cent-quarante à l'heure
Vers un cimetière minable emportaient un des leurs
Quand sur un arbre en bois dur ils se sont aplatis
On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits.
On s'aperçut qu'le mort avait fait des petits.

Mais où sont les funérailles d'antan,
Les petits corbillards, corbillards, 
Corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, 
Macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, 
Au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, 
Pom, pom, pompes funèbres
On ne les r'verra plus
Et c'est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans.

Plutôt qu'd'avoir des obsèques manquant de fioriture
J'aim'rais mieux tout compte fait m'passer de sépulture
J'aim'rais mieux mourir dans l'eau dans le feu n'importe où
Et même à la grande rigueur ne pas mourir du tout.
Ô que renaisse le temps des morts bouffis d'orgueil
L'époque des m'as-tu vu dans mon joli cercueil
Où, quitte à tout dépenser jusqu'au dernier écu
Les gens avaient à coeur d'mourir plus haut que leur cul.
Les gens avaient à coeur d'mourir plus haut que leur cul.

Mais où sont les funérailles d'antan,
Les petits corbillards, corbillards, 
Corbillards, corbillards
De nos grands-pères
Qui suivaient la route en cahotant
Les petits macchabées, macchabées, 
Macchabées, macchabées
Ronds et prospères
Quand les héritiers étaient contents
Au fossoyeur, au croque-mort, 
Au curé, aux chevaux même
Ils payaient un verre
Elles sont révolues,
Elles ont fait leur temps
Les belles pom, pom, pom, 
Pom, pom, pompes funèbres
On ne les r'verra plus
Et c'est bien attristant
Les belles pompes funèbres de nos vingt ans ...

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