Los cuatro bachilleres ("Les quatre bacheliers", G. Brassens)
Con letra y música de G. Brassens en "Les quatre bacheliers" (ADAPTACIÓN de J. M. Grande)
LOS CUATRO BACHILLERES
("Les quatre bacheliers", G. Brassens)
ADAPTACIÓN: J. M. Grande, 2019)
Hacíamos el bachiller,
¡sinvergüenza!,
Éramos la "creme de la creme"
creme de la creme...
Robabamos para obsequiar,
¡sinvergüenza!,
y poder con chicas ligar
chicas ligar...
Un chivato nos delató,
¡sinvergüenza!,
y a la poli nos denunció,
nos denunció.
Arrestados se nos llevó,
¡sinvergüenza!,
esposados a la prisión
a la prisión.
Y después fueron a llamar
¡sinvergüenza!,
a los padres de cada cual,
de cada cual.
Enseguida llegaron tres,
¡sinvergüenza!,
presos de una cólera cruel,
cólera cruel.
Cada uno allí declaró,
¡sinvergüenza!,
que su hijo le deshonró,
le deshonró.
Juntos a una: "¡Es el final!
¡sinvergüenza!,
"Tú no llegas a hombre cabal"
a hombre cabal...
Llegó el cuarto progenitor,
¡sinvergüenza!,
fornido como un boxeador,
un boxeador.
Delante de su hijo ladrón,
¡sinvergüenza!,
se esperaba un gran bofetón,
gran bofetón.
Pero el hombre tierno se fue,
¡sinvergüenza!,
a abrazarle justo ante el juez,
justo ante el juez.
Asombrados le oyen decir,
¡sinvergüenza!,
"Hijo mío, ya estoy aquí"
ya estoy aquí.
Con cariño, y sin hablar,
¡sinvergüenza!,
saca un cigarro y se lo da,
y se lo da.
Mucha gente pensará que,
¡sinvergüenza!,
no reñirle no estaba bien,
no estaba bien.
Pero al darle así su perdón,
¡sinvergüenza!,
su lección llegó al corazón,
al corazón.
En la vida es suerte tener,
¡sinvergüenza!,
un padre que ayuda al caer,
ayuda al caer.
Los hipócritas del lugar:
¡sinvergüenza!,
"mano dura para educar"
para educar;
no supieron nunca leer,
¡sinvergüenza!,
su evangelio estaba al revés,
estaba al revés...
________VERSIÓN ORIGINAL________
"Les quatre bacheliers"
(Georges Brassens)
Nous étions quatre bacheliers
Sans vergogne
La vraie crème des écoliers
Des écoliers
Pour offrir aux filles des fleurs
Sans vergogne
Nous nous fimes un peu voleurs
Un peu voleurs
Les sycophantes du pays
Sans vergogne
Aux gendarmes nous ont trahis
Nous ont trahis
Et l'on vit quatre bacheliers
Sans vergogne
Qu'on emmène, les mains liées
Les mains liées
On fit venir à la prison
Sans vergogne
Les parents des mauvais garçons
Mauvais garçons
Les trois premiers pères, les trois
Sans vergogne
En perdirent tout leur sang froid
Tout leur sang froid
Comme un seul ils ont déclaré
Sans vergogne
Qu'on les avait déshonorés
Déshonorés
Comme un seul ont dit : "C'est fini !
Sans vergogne
Fils indigne, je te renie
Je te renie"
Le quatrième des parents
Sans vergogne
C'était le plus gros, le plus grand
Le plus grand
Quant il vint chercher son voleur
Sans vergogne
On s'attendait à un malheur
A un malheur
Mais il n'a pas déclaré, non
Sans vergogne
Que l'on avait sali son nom
Sali son nom
Dans le silence on l'entendit
Sans vergogne
Qui lui disait : "Bonjour, petit
Bonjour, petit"
On le vit, on le croirait pas
Sans vergogne
Lui tendre sa blague à tabac
Blague à tabac
Je ne sais pas s'il eut raison
Sans vergogne
D'agir d'une telle façon
Telle façon
Mais je sais qu'un enfant perdu
Sans vergogne
A de la corde de pendu
De pendu
A de la chance quand il a
Sans vergogne
Un père de ce tonneau-là
Ce tonneau-là
Et si les chrétiens du pays
Sans vergogne
Jugent que cet homme a failli
Homme a failli
Ca laisse à penser que, pour eux
Sans vergogne
L'Evangile, c'est de l'hébreu
C'est de l'hébreu ...
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