Los amores en los bancos públicos ("Les amoureux des bancs publics·, Georges Brassens)

Con música y letra de G. Brassens en "Les amoureux des bancs publics", 1953) en adaptación de Horacio Cerván



LOS AMORÍOS DE LOS BANCOS PÚBLICOS
(George Brassens; adaptación de Horacio Cerván)

Los que vuelven del trabajo 
Piensan que los bancos en el bulevar 
Son para que los obesos puedan reposar 
Esto es un absurdo, pues todos saben cuál es la verdad y que están 
Para los que en el amor van pronto a debutar. 

ESTRIBILLO:
Los amoríos de los bancos públicos, públicos, públicos 
Son tomados por impúdicos 
Por los que se meten 
Van los amantes de los bancos públicos públicos, públicos 
Confesándose amor hasta el fin 
En su diálogo gentil. 

Van tomados de la mano, 
Hablando del mañana, del papel azul 
Con que cubrirán los muros de su habitación 
Van la dama y el galán presos del dulce afán, a merced del albur 
Juegan a elegir el nombre del primer varón.

ESTRIBILLO

Cuando las familias buenas 
Enfrentan la escena de ardor juvenil 
Y murmuran con envidia que ya no hay pudor 
A toda la parentela (padre, madre, abuela, en fin, el que esté ahí) 
No le haría nada mal un poco más de amor 

ESTRIBILLO

Cuando el tiempo haya pasado
Y se hayan aplacado el sueño y la pasión
Bajo un cielo indiferente, sin sol ni color
Ellos se percatarán, así, que entre las calles y sobre estos bancos
Fue donde tuvo lugar lo mejor de su amor.

ESTRIBILLO

_______VERSIONES ORIGINALES_______
(George Brassens)

Les amoreux des bancs public
(G. Brassens)

Les gens qui voient de travers
Pensent que les bancs verts
Qu'on voit sur les trottoirs
Sont fait pour les impotents
Ou les ventripotents
Mais c'est une absurdité
Car à la vérité
Ils sont là c'est notoire
Pour accueillir quelques temps
Les amours débutants.

Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'disant des" je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympathiques

Ils se tiennent par la main
parlent du lendemain
Du papier bleu d'azur
Que revétiront les murs
De leur chambre à coucher
Ils se voient déjà doucement
Elle cousant lui fumant
Dans un bien être sûr
Et choisissant les prénoms
De leur premier bébé.

Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympathiques.

Quand la saint' famille machin
Croise sur son chemin
Deux de ses malappris
Elle leur décoche hardiment
Des propos venimeux
N'empêche que toute la famille
Le père la mère le fils et puis le Saint Esprit
Voudrait bien de temps en temps
Pouvoir s'conduire comme eux.

Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympathiques.

Quand les mois auront passés
Quand seront apaisés
Leurs beaux rêves flambant
Quand leur ciel se couvrira
De gros nuages lourds
Ils s'apercevront émus
Qu'c'est au hasard des rues
Sur un d'ces fameux bancs
Qu'ils ont vécu le meilleur morceau
De leur amour.

Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'foutant pas mal du r'gard oblique
Des passants honnêtes
Les amoureux qui s'bécotent
Sur les bancs publics
Bancs publics
Bancs publics
En s'disant des "je t'aime" pathétiques
Ont des p'tites gueules bien sympathiques.

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