Los transeuntes ("Les passantes", G. Brassens / Antoine Pol)

Con música de G. Brassens y letra de Antoine Pol) en "Les passantes" (Adaptación de J. M. Grande)

Portraits de femmes en George Brasens á l'occasion dela sortie du clip officiel "Les Passantes" pour la journée Internationale des Droits des Femmes. 2018. Paris.



LOS TRANSEÚNTES 
("Les passantes" G. Brassens con letra de Antoine Pol)
ADAPTACIÓN y SINCRONIZACIÓN: J. M. Grande, 2019)


Yo quiero cantar mi balada
a aquellas mujeres amadas
(amor secreto y tan fugaz...)
a aquellas que desconocemos
con destinos que nunca sabremos
y que nunca veremos más. 

A aquellas que se te aparecen
por instantes tan breves a veces
que su imagen es tan sutil
que pronto se te desvanece
pero tan preciosa parece
que tú la recuerdas gentil.

La que acompañó tu viaje
con sus ojos (tan bello paisaje)
que hacen corto llegar al fin 
solo tú puedes comprenderla
aunque luego tendrás que perderla
sin rozar su piel ni su crin.

A las que se comprometieron 
y que luego se arrepintieron
¡qué felices pudieron ser!
Tomaron (inútil locura)
veneno que no tiene cura
y el futuro no pudieron ver.

Tan bellas, desesperanzadas,
tan frustradas a cada jornada 
pronto el mundo os olvidará;
con solo un poquito de dicha,
si el destino así se encapricha,
compensaban su triste andar...

Pero si triunfó la desidia
pensamos, tarde y con envidia,
las veces que quisimos dar
aquel beso en la entrevista
alguna cita, alguna pista
a esos ojos que ya no están.

Verás en las noches vacías
a los fantasmas que te harían
recordar y entristecer; 
soñar los labios extranjeros
llorar los bellos pasajeros
que no supimos retener.



Traducción
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__________VERSIÓN ORIGINAL_________

Les Passantes
Paroles: Antoine Pol.

Je veux dédier ce poème
A toutes les femmes qu'on aime
Pendant quelques instants secrets
A celles qu'on connait à peine
Qu'un destin différent entraîne
Et qu'on ne retrouve jamais

A celle qu'on voit apparaître
Une seconde à sa fenêtre
Et qui, preste, s'évanouit
Mais dont la svelte silhouette
Est si gracieuse et fluette
Qu'on en demeure épanoui

A la compagne de voyage
Dont les yeux, charmant paysage
Font paraître court le chemin
Qu'on est seul, peut-être, à comprendre
Et qu'on laisse pourtant descendre
Sans avoir effleuré sa main

A celles qui sont déjà prises
Et qui, vivant des heures grises
Près d'un être trop différent
Vous ont, inutile folie,
Laissé voir la mélancolie
D'un avenir désespérant

Chères images aperçues
Espérances d'un jour déçues
Vous serez dans l'oubli demain
Pour peu que le bonheur survienne
Il est rare qu'on se souvienne
Des épisodes du chemin

Mais si l'on a manqué sa vie
On songe avec un peu d'envie
A tous ces bonheurs entrevus
Aux baisers qu'on n'osa pas prendre
Aux cœurs qui doivent vous attendre
Aux yeux qu'on n'a jamais revus

Alors, aux soirs de lassitude
Tout en peuplant sa solitude
Des fantômes du souvenir
On pleure les lêvres absentes
De toutes ces belles passantes
Que l'on n'a pas su retenir 



VERSIÓN ORQUESTAL (Orquesta municipal de Santiago)

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