El tío Archivald ("Oncle Archivald", G. Brassens)

Con música y letra de G. Brassens en "Oncle Archivald". 
("Tío Archivald" en adaptación de J. M. Grande)


EL TÍO ARCHIBALD (G. Brassens)
ADAPTACIÓN: J. M. Grande; 2019)


Al que es cotilla, al preguntón, 
al sacamuelas, al fisgón, 
al profe-e-e-e-ta;
no penséis que el tío Archibald
amable siempre va a pagar
vuestras fie-estas...
vuestras fie-estas...

Al perseguir 
a un mal ladrón
porque el reloj le arrebató;
mala sue-e-e-erte,
que por negárselo a pagar,
bribón, te quiso compensar
con la muerte...
con la muerte...
Como si fuera algún burdel
la Muerte estaba por aquel 
cemente-e-e-e-rio,
como el sudario arremangó
aquello no le pareció
nada se-e-rio...
nada se-e-rio...

El tío Archibald se guaseó:
"¿Quires acaso ligar con 
tu esquele-e-e-e-to?
Que ya está bien yo quiero ver 
un buen cuerpazo de mujer...
y comple-e-to !"
¡Y comple-e-to !"

Montó La Muerte en su corcel
y la guadaña saco del 
gris suda-a-a-a-rio, 
de un solo golpe seccionó
aquel pescuezo, lo juzgó
necesa-a-rio...
necesa-a-rio.

Como mostrara su rencor
le consoló: "Serás mi amor;
lo escribi-i-iiste:
Predestinado a esta mujer
es lo acordado por nacer;
y naci-iste...
y naci-iste."

"Vente en mis brazos a acostar
será tu vida al despertar
más senci-i-i-i-lla...
te librarás de los pesáos, 
y de abogados, de fregáos,
de renci-i-llas...
de renci-i-llas..."

"No sufrirás: serás la ley,
podrás gritar ¡Que muera el rey!
que lo di-i-i-i-gas...
no llevará a fría prisión
sino a caliente habitación 
con tu ami-i-ga!
¡con tu ami-i-ga!"

"Ya no se burlarán de ti, 
ya no te humillará ante sí
la Noblee-e-e-za...
Ser el más tonto va a acabar: 
nunca tendrás ya que agachar
la cabe-e-za... 
la cabe-e-za."

El tio Archival oyó la voz
que parecía tan feroz,
tan abye-e-e-ecta...
pero la idea del poder
en desposando a esa mujer
vio perfe-ecta...
vio perfe-ecta.

El cotilla, el preguntón,
el sacamuelas, el fisgón, 
el profe-e-e-e-ta...
no penséis que el tío Archibald
amable siempre va a pagar
vuestras fie-estas...
vuestras fie-estas.

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__________OTRAS VERSIONES_________
 (Original de Brassens)

Oncle Archibald
(G. Brassens)

O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes

En courant sus à un voleur
Qui venait de lui chiper l'heure
A sa montre
Oncle Archibald, coquin de sort !
Fit, de Sa Majesté la Mort
La rencontre

Telle un' femm' de petit' vertu
Elle arpentait le trottoir du
Cimetière
Aguichant les hommes en troussant
Un peu plus haut qu'il n'est décent
Son suaire

Oncle Archibald, d'un ton gouailleur
Lui dit : " Va-t'en fair' pendre ailleurs
Ton squelette
Fi ! des femelles décharnees !
Vive les belles un tantinet
Rondelettes ! "

Lors, montant sur ses grands chevaux
La Mort brandit la longue faux
D'agronome
Qu'elle serrait dans son linceul
Et faucha d'un seul coup, d'un seul
Le bonhomme

Comme il n'avait pas l'air content
Elle lui dit : " Ça fait longtemps
Que je t'aime
Et notre hymen à tous les deux
Etait prévu depuis le jour de
Ton baptême

" Si tu te couches dans mes bras
Alors la vie te semblera
Plus facile
Tu y seras hors de portée
Des chiens, des loups, des homm's et des
Imbéciles

" Nul n'y contestera tes droits
Tu pourras crier "Vive le roi!"
Sans intrigue
Si l'envi' te prend de changer
Tu pourras crier sans danger
"Vive la Ligue!"

" Ton temps de dupe est révolu
Personne ne se paiera plus
Sur ta bête
Les "Plaît-il, maître?" auront plus cours
Plus jamais tu n'auras à cour-
ber la tête"

Et mon oncle emboîta le pas
De la belle, qui ne semblait pas
Si féroce
Et les voilà, bras d'ssus, bras d'ssous,
Les voilà partis je n' sais où
Fair' leurs noces

O vous, les arracheurs de dents
Tous les cafards, les charlatans
Les prophètes
Comptez plus sur oncle Archibald
Pour payer les violons du bal
A vos fêtes 

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