La meada caliente ("Il n’a pas eu la chaude-pisse" de Georges Brassens)

Con música y letra de Georges Brassens en "Il n’a pas eu la chaude-pisse" en la adaptación de J. M. Grande


LA MEADA CALIENTE
("Le chaude-pisse"de G. Brassens)
(ADAPTACIÓN:J.M. Grande)

Sesenta años tengo ya 
he hecho el amor toda mi vida
sin poder ver, pese a mi edad 
mis ambiciones conseguidas.
Desde que al mundo yo llegué
jamás me fue benevolente;
nunca mi sueño cumpliré,
nunca tendré mi pis caliente.

Ha dicho el cura en el sermón
que es de orgullosos no aceptarlo;
nos ha pedido una oración
por mi ambición en desearlo.
Si, pese a todo, por favor,
alguien que fuera complaciente, 
me lo pasara ¡gracias, Dios!
podré tener un pis caliente.

¡Perdón, Señor, soy pecador, 
si mi oración es una infamia:
solo pretendo lo mejor
en la vejez como la infancia;
mi dulce hija disfrutó,
gozó de un gálico excelente,
de las ladillas mi mujer;
y yo no tuve un pis caliente.

Mostraba así su frustración
aquel buen hombre, de mi pueblo. 
Le dije: ¡Amigo, se acabó, 
yo mismo te pongo el remedio!
Me puse al punto a compartir,
que a mi me sobra pis ardiente;
pero el sujeto fue a morir
sin probar nunca el pis caliente. 



VERSIÓN ORIGINAL
La chaude pisse Le Forestier - Brassens
 

Il n’a pas eu la chaude-pisse 
(Georges Brassens)

Je me fais vieux, j'ai soixante ans, 
j'ai fait l'amour toute ma vie
sans avoir durant tout ce temps, 
pu satisfaire mon envie.
Depuis ma venue ici-bas, 
Rien jamais ne me fut propice
Mon vœu ne s'accomplira pas, 
J'n'ai jamais eu la chaude-pisse. 

Le vicaire a cent fois raison, 
c'est des imprudents que nous sommes.
Il disait dans son oraison, 
que l'ambition perd les hommes.
Si je pouvais trouver pourtant, 
quelque obligeant qui me la glisse
Mon Dieu que je mourrais content, 
si j'avais eu la chaude-pisse. 

Mon Dieu, mon Dieu pardonnez-moi, 
Si ma prière vous offense
On voit toujours plus haut que soi, 
En vieillesse comme en enfance
Ma fille a connu de l'action, 
Du Tréponème les délices
Mon épouse a eu des morpions, 
Je n'ai pas eu la chaude-pisse. 

Ainsi traduisait son émoi, 
Un honnête habitant de Vienne
Je lui dis « ami suivez-moi, 
Je m'en vais vous passer la mienne »
On s'accoupla le lendemain, 
Mais que le bon Dieu le bénisse
Il mourut à moitié chemin, 
Il n'a pas eu la chaude-pisse.

Comentarios