El baile del quat'z''art (análisis)
LES QUAT’Z’ARTS
01 Les copains affligés, les copines en pleurs,
02 La boîte à dominos enfouie sous les fleurs,
03 Tout le monde équipé de sa tenue de deuil,
04 La farce était bien bonne et valait le coup d’œil.
05 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
06 L’enterrement paraissait officiel, bravo !
07 Le mort ne chantait pas: "Ah! c’ qu’on s’emmerde ici !"
08 Il prenait son trépas à cœur, cette fois-ci,
09 Et les bonshomm’s chargés de la levée du corps
10 Ne chantaient pas non plus "Saint-Éloi bande encore !"
11 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
12 Le macchabée semblait tout à fait mort, bravo !
13 Ce n’étaient pas du tout des filles en tutu
14 Avec des fesse’ à claque’ et des chapeaux pointus,
15 Les commères choisies pour les cordons du poêle,
16 Et nul ne leur criait : "À poil ! à poil ! à poil !"
17 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
18 Les pleureuses sanglotaient pour de bon, bravo !
19 Le curé n’avait pas un goupillon factice
20 Un de ces goupillons en forme de phallus
21 Et quand il y alla de ses De Profundis,
22 L’enfant de chœur répliqua pas morpionibus.
23 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
24 Le curé venait pas de Camaret, bravo !
25 On descendit la bière et je fus bien déçu,
26 La blague maintenant frisait le mauvais goût,
27 Car le mort se laissa jeter la terr’ dessus
28 Sans lever le couvercle en s’écriant "Coucou!"
29 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
30 Le cercueil n’était pas à double fond, bravo !
31 Quand tout fut consommé, je leur ai dit : "Messieurs,
32 Allons faire à présent la tournée des boxons !"
33 Mais ils m’ont regardé avec de pauvres yeux,
34 Puis ils m’ont embrassé d’une étrange façon.
35 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
36 Leur compassion semblait venir du cœur, bravo !
37 Quand je suis ressorti de ce champ de navets,
38 L’ombre de l’ici-gît pas à pas me suivait,
39 Une petite croix de trois fois rien du tout
40 Faisant, à elle seul’, de l’ombre un peu partout.
41 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
42 Les revenants s’en mêlaient à leur tour, bravo !
43 J’ai compris ma méprise un petit peu plus tard,
44 Quand, allumant ma pipe avec le faire-part,
45 J’ m’aperçus que mon nom, comm’ celui d’un bourgeois,
46 Occupait sur la liste une place de choix :
47 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
48 J’étais le plus proch’ parent du défunt, bravo !
49 Adieu ! les faux tibias, les crânes de carton...
50 Plus de marche funèbre au son des mirlitons !
51 Au grand bal des Quat’z’arts nous n’irons plus danser,
52 Les vrais enterrements viennent de commencer.
53 Nous n’irons plus danser au grand bal des Quat’z’arts,
54 Viens, pépère, on va se ranger des corbillards !
Análisis
00 “Les quat’z’arts” (Los estudiantes de Bellas Artes). Les Quat’z’arts hace referencia a las cuatro disciplinas artísticas que se estudiaban en la Escuela de Bellas Artes: arquitectura, escultura, grabado y pintura. Los estudiantes eran famosos, entre otras juergas, por sus fiestas funerarias en las que se burlaban de la muerte. Este entierro carnavalesco (al que pronto se unieron los “carabinas” -estudiantes de medicina-) correspondía al final de sus estudios. Al final de estos cuatro o cinco años de internado, durante una fiesta llamada “tonus", el pasante era “enterrado” y por lo general se procesiona dentro y alrededor del hospital en un ataúd. Una banda de música lo precedía y todos sus colegas rodeaban el féretro. “El difunto no está muerto” exclamaban y los hombres responsables de levantar el cuerpo cantan “para que se empalmase de nuevo".
En los versos 7, 10, 22, y 24 hay referencias literarias a varias canciones “paillardes” (canciones de tono obsceno) de las que toma prestadas algunas expresiones. “Morpionibus”, por ejemplo, está construido sobre la palabra “morpion” que significa ladilla.
02 “La boîte à dominos enfouie sous les fleurs” (La féretro enterrada bajo las flores). “Boîte à dominos” (Caja del dominó, o de los dientes) En el lenguaje de los carabineros, un dominó es un diente; por lo que la caja de los dientes será la caja de la dentadura completa y su propietario incluido (el ataúd, hablando claro)
07 “Le mort ne chantait pas: "Ah! c’ qu’on s’emmerde ici!” (El muerto no cantó: “¡Ah! ¡Cómo se aburre uno aquí!). La expresión es común en otras canciones de sala de guardia:
10 “Ne chantaient pas non plus: Saint-Éloi bande encore!” (No cantaban tampoco “¡San Eloi está empalmado todavía!"). Canción estudiantil de “El Piojo y la Araña" que tiene este estribillo
14 “Avec des fesse’ à claque’ et des chapeaux pointus” (Con culos atractivos y sombreros puntiagudos). “Fesses à claques” (tortazos al culo) es un juego de palabras a partir de "tête à claques" (tortazos a la cara): Algunos traseros atraen las palmadas como algunas caras atraen las bofetadas.
15 “Les commères choisies pour les cordons du poêle” (Las comadres elegidas para llevar las cintas del féretro). Poêle (del latín “pallium"; capa); en el sentido de "drap funéraire" (lienzo funerario).
22 “L’enfant de chœur répliqua pas morpionibus” (El monaguillo no respondió “morpionibus”). Canción estudiantil cuyo estribillo le da título y dice así:
24 “Le curé venait pas de Camaret, bravo!” (El sacerdote no vino de Camaret, ¡Bravo!). Canción estudiantil: Las Hijas de Camaret. Aquí está el verso dedicado al sacerdote:
37 “Quand je suis ressorti de ce champ de navets” (Cuando salí de ese campo de nabos). “Champ de navets”; Brassens utiliza, en varias canciones, entre otras en El Viejo León, esta metáfora un poco anticuada que designa un cementerio.
40 “Faisant, à elle seul’, de l’ombre un peu partout” (Haciendo, solo ella, sombra por todas partes). También encontramos la sombra de la cruz de la tumba del buen Tío Georges en La Supplique cuando pide ser enterrado en la playa de Sete: Esto debe ser una metáfora, o incluso un cliché de un símbolo católico: “Todos nacemos, todos moriremos en la Sombra de la Cruz del Salvador que redime los pecados del mundo, etc.”
53 “Nous n’irons plus danser au grand bal des Quat’z’arts” (Ya no bailaremos más en el gran baile de los Quat'z’arts)
54 “Viens, pépère, on va se ranger des corbillards!” (¡Vamos, padre, vamos a encargar los coches fúnebres!) Se ranger (hacer detener, adoptar una vida más regular): en el argot, entrar en la legalidad, dejar de robar, chulear, etc. para escapar de la prisión o la guillotina. Por extensión, apartarse de los coches significa literalmente dejar de correr riesgos. Alejarse de los rumores combina esta última metáfora con la muerte... como si ello fuera suficiente para evitarle (el Baile de las Quat'z'Arts), para poder escapar de la muerte. Brassens juega con la expresión “Se ranger des voitures” (Apartarse de los coches) que significa “volverse sensato después de haber llevado una vida disipada".
02 La boîte à dominos enfouie sous les fleurs,
03 Tout le monde équipé de sa tenue de deuil,
04 La farce était bien bonne et valait le coup d’œil.
05 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
06 L’enterrement paraissait officiel, bravo !
07 Le mort ne chantait pas: "Ah! c’ qu’on s’emmerde ici !"
08 Il prenait son trépas à cœur, cette fois-ci,
09 Et les bonshomm’s chargés de la levée du corps
10 Ne chantaient pas non plus "Saint-Éloi bande encore !"
11 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
12 Le macchabée semblait tout à fait mort, bravo !
13 Ce n’étaient pas du tout des filles en tutu
14 Avec des fesse’ à claque’ et des chapeaux pointus,
15 Les commères choisies pour les cordons du poêle,
16 Et nul ne leur criait : "À poil ! à poil ! à poil !"
17 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
18 Les pleureuses sanglotaient pour de bon, bravo !
19 Le curé n’avait pas un goupillon factice
20 Un de ces goupillons en forme de phallus
21 Et quand il y alla de ses De Profundis,
22 L’enfant de chœur répliqua pas morpionibus.
23 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
24 Le curé venait pas de Camaret, bravo !
25 On descendit la bière et je fus bien déçu,
26 La blague maintenant frisait le mauvais goût,
27 Car le mort se laissa jeter la terr’ dessus
28 Sans lever le couvercle en s’écriant "Coucou!"
29 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
30 Le cercueil n’était pas à double fond, bravo !
31 Quand tout fut consommé, je leur ai dit : "Messieurs,
32 Allons faire à présent la tournée des boxons !"
33 Mais ils m’ont regardé avec de pauvres yeux,
34 Puis ils m’ont embrassé d’une étrange façon.
35 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
36 Leur compassion semblait venir du cœur, bravo !
37 Quand je suis ressorti de ce champ de navets,
38 L’ombre de l’ici-gît pas à pas me suivait,
39 Une petite croix de trois fois rien du tout
40 Faisant, à elle seul’, de l’ombre un peu partout.
41 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
42 Les revenants s’en mêlaient à leur tour, bravo !
43 J’ai compris ma méprise un petit peu plus tard,
44 Quand, allumant ma pipe avec le faire-part,
45 J’ m’aperçus que mon nom, comm’ celui d’un bourgeois,
46 Occupait sur la liste une place de choix :
47 Les Quat’z’arts avaient fait les choses comme il faut :
48 J’étais le plus proch’ parent du défunt, bravo !
49 Adieu ! les faux tibias, les crânes de carton...
50 Plus de marche funèbre au son des mirlitons !
51 Au grand bal des Quat’z’arts nous n’irons plus danser,
52 Les vrais enterrements viennent de commencer.
53 Nous n’irons plus danser au grand bal des Quat’z’arts,
54 Viens, pépère, on va se ranger des corbillards !
Análisis
00 “Les quat’z’arts” (Los estudiantes de Bellas Artes). Les Quat’z’arts hace referencia a las cuatro disciplinas artísticas que se estudiaban en la Escuela de Bellas Artes: arquitectura, escultura, grabado y pintura. Los estudiantes eran famosos, entre otras juergas, por sus fiestas funerarias en las que se burlaban de la muerte. Este entierro carnavalesco (al que pronto se unieron los “carabinas” -estudiantes de medicina-) correspondía al final de sus estudios. Al final de estos cuatro o cinco años de internado, durante una fiesta llamada “tonus", el pasante era “enterrado” y por lo general se procesiona dentro y alrededor del hospital en un ataúd. Una banda de música lo precedía y todos sus colegas rodeaban el féretro. “El difunto no está muerto” exclamaban y los hombres responsables de levantar el cuerpo cantan “para que se empalmase de nuevo".
En los versos 7, 10, 22, y 24 hay referencias literarias a varias canciones “paillardes” (canciones de tono obsceno) de las que toma prestadas algunas expresiones. “Morpionibus”, por ejemplo, está construido sobre la palabra “morpion” que significa ladilla.
02 “La boîte à dominos enfouie sous les fleurs” (La féretro enterrada bajo las flores). “Boîte à dominos” (Caja del dominó, o de los dientes) En el lenguaje de los carabineros, un dominó es un diente; por lo que la caja de los dientes será la caja de la dentadura completa y su propietario incluido (el ataúd, hablando claro)
07 “Le mort ne chantait pas: "Ah! c’ qu’on s’emmerde ici!” (El muerto no cantó: “¡Ah! ¡Cómo se aburre uno aquí!). La expresión es común en otras canciones de sala de guardia:
Dans un amphithéâtre
Y avait un macchabée
Ce macchabée disait
Ah c'qu'on s'emmerde ici
merde ici, merde ici, tsoin tsoin!
En un anfiteatro
Había un fiambre.
Este fiambre decía
¡Ah, cómo me aburro aquí!
Me aburro aquí, aquí, ton ton!
10 “Ne chantaient pas non plus: Saint-Éloi bande encore!” (No cantaban tampoco “¡San Eloi está empalmado todavía!"). Canción estudiantil de “El Piojo y la Araña" que tiene este estribillo
Non non non, St Eloi n'est pas mort (bis)
Car il bande encore, car il bande encore!
No no no, St Eloi no está muerto (bis)
porque se empalma de nuevo!
15 “Les commères choisies pour les cordons du poêle” (Las comadres elegidas para llevar las cintas del féretro). Poêle (del latín “pallium"; capa); en el sentido de "drap funéraire" (lienzo funerario).
22 “L’enfant de chœur répliqua pas morpionibus” (El monaguillo no respondió “morpionibus”). Canción estudiantil cuyo estribillo le da título y dice así:
De Profundis Morpionibus
Tra lala lala lala etc.
24 “Le curé venait pas de Camaret, bravo!” (El sacerdote no vino de Camaret, ¡Bravo!). Canción estudiantil: Las Hijas de Camaret. Aquí está el verso dedicado al sacerdote:
Le curé de Camaret
a les couilles qui pendent (bis)
Et quand il s'assoit dessus
Elles lui rentrent dans le cul
Il bande (ter)
El cura de Camaret
tiene las bolas colgando (bis)
Y cuando se sienta
Le entran por el culo
Se empalma (ter)
Hay que observar que, anatómicamente hablando, esta situación es intrigante. 37 “Quand je suis ressorti de ce champ de navets” (Cuando salí de ese campo de nabos). “Champ de navets”; Brassens utiliza, en varias canciones, entre otras en El Viejo León, esta metáfora un poco anticuada que designa un cementerio.
40 “Faisant, à elle seul’, de l’ombre un peu partout” (Haciendo, solo ella, sombra por todas partes). También encontramos la sombra de la cruz de la tumba del buen Tío Georges en La Supplique cuando pide ser enterrado en la playa de Sete: Esto debe ser una metáfora, o incluso un cliché de un símbolo católico: “Todos nacemos, todos moriremos en la Sombra de la Cruz del Salvador que redime los pecados del mundo, etc.”
53 “Nous n’irons plus danser au grand bal des Quat’z’arts” (Ya no bailaremos más en el gran baile de los Quat'z’arts)
54 “Viens, pépère, on va se ranger des corbillards!” (¡Vamos, padre, vamos a encargar los coches fúnebres!) Se ranger (hacer detener, adoptar una vida más regular): en el argot, entrar en la legalidad, dejar de robar, chulear, etc. para escapar de la prisión o la guillotina. Por extensión, apartarse de los coches significa literalmente dejar de correr riesgos. Alejarse de los rumores combina esta última metáfora con la muerte... como si ello fuera suficiente para evitarle (el Baile de las Quat'z'Arts), para poder escapar de la muerte. Brassens juega con la expresión “Se ranger des voitures” (Apartarse de los coches) que significa “volverse sensato después de haber llevado una vida disipada".
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