La maestra de escuela (traducción)
La maîtresse d’ecole
(G. Brassens)
À l'école où nous avons appris l' A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps, bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.
Avant elle, nous étions tous des paresseux,
Des lève-nez, des cancres, des crétins crasseux.
En travaillant exclusivement que pour nous,
Les marchands d'bonnets d'âne étaient sur les genoux,
Étaient sur les genoux.
La maîtresse avait des méthodes avancées :
Au premier de la class' ell' promit un baiser,
Un baiser pour de bon, un baiser libertin,
Un baiser sur la bouche, enfin bref, un patin,
Enfin bref, un patin.
Aux pupitres alors, quelque chose changea,
L'école buissonnière eut plus jamais un chat,
Et les pauvres marchands de bonnets d'âne, crac !
Connurent tout à coup la faillite, le krach,
La faillite, le krach.
Lorsque le proviseur, à la fin de l'année,
Nous lut les résultats, il fut bien étonné.
La maîtresse, ell', rougit comme un coquelicot,
Car nous étions tous prix d'excellence ex-aequo,
D'excellence ex-aequo.
À la récréation, la bonne fée se mit
En devoir de tenir ce qu'elle avait promis.
Et comme elle embrassa quarante lauréats,
Jusqu'à une heure indue la séance dura,
La séance dura.
Ce système bien sûr ne fut jamais admis
Par l'imbécile alors recteur d'académie.
De l'école, en dépit de son beau palmarès,
On chassa pour toujours notre chère maîtresse,
Notre chère maîtresse.
Le cancre fit alors sa réapparition,
Le fort en thème est redevenu l'exception.
À la fin de l'année suivante, quel fiasco !
Nous étions tous derniers de la classe ex-aequo,
De la classe ex-aequo !
À l'école où nous avons appris l' A B C
La maîtresse avait des méthodes avancées.
Comme il fut doux le temps bien éphémère, hélas !
Où cette bonne fée régna sur notre classe,
Régna sur notre classe.
TRADUCCIÓN
(Por J. M. Grande)
Las maestra de escuela
En la escuela donde aprendimos el A B C,
la maestra tenía métodos avanzados.
¡Qué dulce aquel tiempo, pero qué fugaz, ay;
cuando esta buena hada reinaba en nuestra clase!
¡Reinaba en nuestra clase!
Antes de ella, todos éramos perezosos,
distraídos, zopencos, cretinos, inmundos.
Trabajando en exclusiva para nosotros
los vendedores de orejas de burro no daban abasto,
no daban abasto.
La maestra tenía métodos avanzados:
"Al primero de la clase le prometió un beso,
un beso de verdad, un beso libertino,
un beso en la boca, enfín un beso con lengua,
un beso con lengua."
En los pupitres, entonces, algo cambió;
el cole de hacer novillos nunca volvió a tener un gato
y para los pobres vendedores de orejas de burro: ¡el crak!
De repente la quiebra, el desplome, la bancarrota y el colapso;
la bancarrota y el colapso.
Cuando el director, al final del curso
nos leyó los resultados, quedó asombrado.
La profesora se sonrojó como una amapola
porque todos estábamos empatados en excelencia,
empatados en excelencia.
En el recreo, el hada buena se dispuso
a cumplir lo que había prometido.
Y mientras besaba a cuarenta ganadores
la sesión se prolongó hasta horas intempestivas,
hasta horas intempestivas.
El sistema, por supuesto, nunca fue aceptado
por el imbécil del rector de la academia en aquel entonces.
De la escuela, a pesar de su excelente historial,
expulsaron para siempre a nuestra querida maestra,
a nuestra querida maestra.
El tonto, entonces, hizo su reaparición,
el empollón volvió a ser una excepción.
Al final del curso siguiente: ¡qué fiasco!
Todos empatamos en "último de la clase":
empatados en "último de la clase"
En la escuela donde aprendimos el A B C,
la maestra tenía métodos avanzados
¡Qué dulce aquel tiempo, pero qué fugaz, ay!
cuando esta buena hada reinaba en nuestra clase,
reinaba en nuestra clase.
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