Jeanne Martin (análisis)
JEANNE MARTIN
01 La petite presqu'île
02 Où jadis, bien tranquille,
03 Moi je suis né natif
04 -Soit dit sans couillonnade-
05 Avait le nom d'un ad-
06 Jectif démonstratif.
02 Où jadis, bien tranquille,
03 Moi je suis né natif
04 -Soit dit sans couillonnade-
05 Avait le nom d'un ad-
06 Jectif démonstratif.
07 Moi, personnellement
08 Que je meur' si je mens
09 Ça m'était bien égal ;
10 J'étais pas chatouillé,
11 J'étais pas humilié
12 Dans mon honneur local.
13 Mais voyant d' l'infamie
14 Dans cette homonymie,
15 Des bougres s'en sont plaints
16 Tellement que bientôt
17 On a changé l'ortho-
18 Graph' du nom du pat'lin.
19 Et j'eus ma première tristesse d'Olympio,
20 Déférence gardée envers le père Hugo.
21 Si faire se peut
22 Attendez un peu,
23 Messieurs les édiles,
24 Que l'on soit passé
25 Pour débaptiser
26 Nos petites villes.
27 La chère vieille rue
28 Où mon père avait cru
29 On-ne-peut-plus propice
30 D'aller construire sa
31 Petite maison s'a-
32 Ppelait rue de l'hospice.
33 Se mettre en quête d'un
34 Nom d' rue plus opportun
35 Ne se concevait pas.
36 On n' pouvait trouver mieux
37 Vu qu'un asile de vieux
38 Florissait dans le bas.
39 Les Anciens Combattants,
40 Tous comme un seul, sortant
41 De leurs vieux trous d'obus,
42 Firent tant qu'à la fin
43 La rue d' l'hospic' devint
44 La rue Henri Barbusse.
45 Et j'eus ma deuxième tristesse d'Olympio,
46 Déférence gardée envers le père Hugo.
47 Si faire se peut
48 Attendez un peu,
49 Héros incongrus,
50 Que l'on soit passé
51 Pour débaptiser
52 Nos petites rues.
53 Moi, la première à qui
54 Mon cœur fut tout acquis
55 S'app'lait Jeanne Martin,
56 Patronyme qui fait
57 Pas tellement d'effet
58 Dans le Bottin mondain.
59 Mais moi j'aimais comme un
60 Fou ce nom si commun,
61 N'en déplaise aux minus.
62 D'ailleurs, de parti pris,
63 Celle que je chéris,
64 S'appell' toujours Vénus.
65 Hélas un béotien
66 À la place du sien
67 Lui proposa son blase
68 Fameux dans l'épicerie
69 Et cette renchérie
70 Refusa pas, hélas !
71 Et j'eus ma troisième tristesse d'Olympio,
72 Déférence gardée envers le père Hugo.
73 Si faire se peut
74 Attendez un peu
75 — Cinq minutes, non? —
76 Gentes fiancées,
77 Que l'on soit passé
78 Pour changer de nom.
Análisis
00 “Jeanne Martin” (Jeanne Martin).
03 “Moi je suis né natif” (Nací nativo). “Moi je - né native” Este pleonasmo doble es la “couillonnade” (estupidez) de la que Brassens se disculpa con el siguiente verso.
06 “Jectif démonstratif.” (Adjetivo demostrativo). Hasta principios de la década de los años 30, “Séte” se escribía “Cette" que, efectivamente es el adjetivo demostrativo “este”, en español.
19 “Et j'eus ma première tristesse d'Olympio” (Y tuve mi primera tristeza de Olympio). Tristesse d'Olympio (Tristeza olímpica): Famoso poema de Víctor Hugo, en “Los rayos y sombras”, cuyo tema es la nostalgia.
32 S’a-“Ppelait rue de l'hospice.” (Se llamaba calle del hospicio). Rue de l’hospice: Brassens nació en 54 Rue de l'Hospice, el 22 de octubre de 1921.
38 “Florissait dans le bas.” (Floreció en el fondo). Flori-bas (fondo florido); ¿Quizá esto pretende ser una antítesis de Florimont, el asilo de los jóvenes?
44 “La rue Henri Barbusse.” (La calle Henri Barbusse) Y desde entonces, la parte de la calle donde se encuentra el lugar de nacimiento de Brassens se llama simplemente la “Calle Georges Brassens”.
58 “Dans le Bottin mondain.” (En el Directorio social). Bottin (un sinónimo de “guía telefónica” pero de un tipo particular). La palabra proviene de Sébastien Bottin, sacerdote, entonces secretario general de la prefectura, que publicaba L'Almanac du Commerce de Paris. Un directorio que agrupaba a los suscriptores por categorías profesionales. Por extensión, también llamamos bottin, a los directorios muy especializados: Bottin de moda, Bottin del automóvil, etc. El "Bottain mondain" es una de las publicaciones más antiguas y conocidas de Bottin: en él sólo se encuentran familias de la "alta sociedad": diversas noblezas (reales o falsas), políticos, caballeros de la industria, notables del mundo de las artes o del espectáculo y dignatarios de todo tipo. No se puede incluir a alguien sin que otro haya pedido que se haga.
65 “Hélas un béotien” (Por desgracia, un beocio). Beotians (Beocia es una región del centro de Grecia; los beocianos, sus habitantes, a quienes sus vecinos atenienses consideraban insípidos y bárbaros incultos). La palabra se mantuvo como adjetivo para calificar una persona con poca cultura y sin refinar.
69 “Et cette renchérie” (Y esta revalorización). Una broma de Georges que manifiesta que esta pobre novia, a través de su matrimonio, ha ganado valor a los ojos de su entorno doméstico: se ha convertido, en cierto modo, en una persona más cara; un poco como en Santa Claus y la Niña pequeña.
71 “Et j'eus ma troisième tristesse d'Olympio” (Y tuve mi tercera tristeza de Olympio). Troisième (Tercera) Podemos leer en el libreto que acompaña el disco de Maxime que Brassens no escribió “tercera” sino "Mi última”. No entiendo por qué en el 82, en el álbum de Bertola, sustituyó última por tercera. Si es la "tercera" tristeza, le seguirán otras; mientras que si es la "última" el sentido de la canción recae en esta palabra y se finaliza.
08 Que je meur' si je mens
09 Ça m'était bien égal ;
10 J'étais pas chatouillé,
11 J'étais pas humilié
12 Dans mon honneur local.
13 Mais voyant d' l'infamie
14 Dans cette homonymie,
15 Des bougres s'en sont plaints
16 Tellement que bientôt
17 On a changé l'ortho-
18 Graph' du nom du pat'lin.
19 Et j'eus ma première tristesse d'Olympio,
20 Déférence gardée envers le père Hugo.
21 Si faire se peut
22 Attendez un peu,
23 Messieurs les édiles,
24 Que l'on soit passé
25 Pour débaptiser
26 Nos petites villes.
27 La chère vieille rue
28 Où mon père avait cru
29 On-ne-peut-plus propice
30 D'aller construire sa
31 Petite maison s'a-
32 Ppelait rue de l'hospice.
33 Se mettre en quête d'un
34 Nom d' rue plus opportun
35 Ne se concevait pas.
36 On n' pouvait trouver mieux
37 Vu qu'un asile de vieux
38 Florissait dans le bas.
39 Les Anciens Combattants,
40 Tous comme un seul, sortant
41 De leurs vieux trous d'obus,
42 Firent tant qu'à la fin
43 La rue d' l'hospic' devint
44 La rue Henri Barbusse.
45 Et j'eus ma deuxième tristesse d'Olympio,
46 Déférence gardée envers le père Hugo.
47 Si faire se peut
48 Attendez un peu,
49 Héros incongrus,
50 Que l'on soit passé
51 Pour débaptiser
52 Nos petites rues.
53 Moi, la première à qui
54 Mon cœur fut tout acquis
55 S'app'lait Jeanne Martin,
56 Patronyme qui fait
57 Pas tellement d'effet
58 Dans le Bottin mondain.
59 Mais moi j'aimais comme un
60 Fou ce nom si commun,
61 N'en déplaise aux minus.
62 D'ailleurs, de parti pris,
63 Celle que je chéris,
64 S'appell' toujours Vénus.
65 Hélas un béotien
66 À la place du sien
67 Lui proposa son blase
68 Fameux dans l'épicerie
69 Et cette renchérie
70 Refusa pas, hélas !
71 Et j'eus ma troisième tristesse d'Olympio,
72 Déférence gardée envers le père Hugo.
73 Si faire se peut
74 Attendez un peu
75 — Cinq minutes, non? —
76 Gentes fiancées,
77 Que l'on soit passé
78 Pour changer de nom.
Análisis
00 “Jeanne Martin” (Jeanne Martin).
03 “Moi je suis né natif” (Nací nativo). “Moi je - né native” Este pleonasmo doble es la “couillonnade” (estupidez) de la que Brassens se disculpa con el siguiente verso.
06 “Jectif démonstratif.” (Adjetivo demostrativo). Hasta principios de la década de los años 30, “Séte” se escribía “Cette" que, efectivamente es el adjetivo demostrativo “este”, en español.
19 “Et j'eus ma première tristesse d'Olympio” (Y tuve mi primera tristeza de Olympio). Tristesse d'Olympio (Tristeza olímpica): Famoso poema de Víctor Hugo, en “Los rayos y sombras”, cuyo tema es la nostalgia.
32 S’a-“Ppelait rue de l'hospice.” (Se llamaba calle del hospicio). Rue de l’hospice: Brassens nació en 54 Rue de l'Hospice, el 22 de octubre de 1921.
38 “Florissait dans le bas.” (Floreció en el fondo). Flori-bas (fondo florido); ¿Quizá esto pretende ser una antítesis de Florimont, el asilo de los jóvenes?
44 “La rue Henri Barbusse.” (La calle Henri Barbusse) Y desde entonces, la parte de la calle donde se encuentra el lugar de nacimiento de Brassens se llama simplemente la “Calle Georges Brassens”.
58 “Dans le Bottin mondain.” (En el Directorio social). Bottin (un sinónimo de “guía telefónica” pero de un tipo particular). La palabra proviene de Sébastien Bottin, sacerdote, entonces secretario general de la prefectura, que publicaba L'Almanac du Commerce de Paris. Un directorio que agrupaba a los suscriptores por categorías profesionales. Por extensión, también llamamos bottin, a los directorios muy especializados: Bottin de moda, Bottin del automóvil, etc. El "Bottain mondain" es una de las publicaciones más antiguas y conocidas de Bottin: en él sólo se encuentran familias de la "alta sociedad": diversas noblezas (reales o falsas), políticos, caballeros de la industria, notables del mundo de las artes o del espectáculo y dignatarios de todo tipo. No se puede incluir a alguien sin que otro haya pedido que se haga.
65 “Hélas un béotien” (Por desgracia, un beocio). Beotians (Beocia es una región del centro de Grecia; los beocianos, sus habitantes, a quienes sus vecinos atenienses consideraban insípidos y bárbaros incultos). La palabra se mantuvo como adjetivo para calificar una persona con poca cultura y sin refinar.
69 “Et cette renchérie” (Y esta revalorización). Una broma de Georges que manifiesta que esta pobre novia, a través de su matrimonio, ha ganado valor a los ojos de su entorno doméstico: se ha convertido, en cierto modo, en una persona más cara; un poco como en Santa Claus y la Niña pequeña.
71 “Et j'eus ma troisième tristesse d'Olympio” (Y tuve mi tercera tristeza de Olympio). Troisième (Tercera) Podemos leer en el libreto que acompaña el disco de Maxime que Brassens no escribió “tercera” sino "Mi última”. No entiendo por qué en el 82, en el álbum de Bertola, sustituyó última por tercera. Si es la "tercera" tristeza, le seguirán otras; mientras que si es la "última" el sentido de la canción recae en esta palabra y se finaliza.
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