Fernanda (análisis)
FERNANDE´
01 Une manie de vieux garçon,
02 Moi, j'ai pris l'habitude
03 D'agrémenter ma solitude
04 Aux accents de cette chanson :
05 Quand je pense à Fernande
06 Je bande, je bande,
07 Quand j' pense à Félicie
08 Je bande aussi,
09 Quand j' pense à Léonore,
10 Mon Dieu, je bande encore
11 Mais quand j' pense à Lulu,
12 Là, je ne bande plus.
13 La bandaison, papa,
14 Ça n' se commande pas.
15 C'est cette mâle ritournelle,
16 Cette antienne virile,
17 Qui retentit dans la guérite
18 De la vaillante sentinelle :
19 Quand je pense à Fernande
20 Je bande, je bande,
21 Quand j' pense à Félicie
22 Je bande aussi,
23 Quand j' pense à Léonore,
24 Mon Dieu, je bande encore,
25 Mais quand j' pense à Lulu,
26 Là, je ne bande plus.
27 La bandaison, papa,
28 Ça n' se commande pas.
29 Afin de tromper son cafard,
30 De voir la vie moins terne,
31 Tout en veillant sur sa lanterne,
32 Chante ainsi le gardien de phare :
33 Quand je pense à Fernande
34 Je bande, je bande,
35 Quand j' pense à Félicie
36 Je bande aussi,
37 Quand j' pense à Léonore,
38 Mon Dieu, je bande encore,
39 Mais quand j' pense à Lulu,
40 Là, je ne bande plus.
41 La bandaison, papa,
42 Ça n' se commande pas.
43 Après la prière du soir,
44 Comme il est un peu triste,
45 Chante ainsi le séminariste
46 À genoux sur son reposoir :
47 Quand je pense à Fernande
48 Je bande, je bande,
49 Quand j' pense à Félicie
50 Je bande aussi,
51 Quand j' pense à Léonore,
52 Mon Dieu, je bande encore,
53 Mais quand j' pense à Lulu,
54 Là, je ne bande plus.
55 La bandaison, papa,
56 Ça n' se commande pas.
57 À l'Étoile où j'étais venu
58 Pour ranimer la flamme,
59 J'entendis ému jusqu'aux larmes
60 La voix du Soldat Inconnu :
61 Quand je pense à Fernande
62 Je bande, je bande,
63 Quand j' pense à Félicie,
64 Je bande aussi,
65 Quand j' pense à Léonore,
66 Mon Dieu, je bande encore,
67 Mais quand j' pense à Lulu,
68 Là, je ne bande plus.
69 La bandaison, papa,
70 Ça n' se commande pas.
71 Et je vais mettre un point final
72 À ce chant salutaire,
73 En suggérant aux solitaires
74 D'en faire un hymme national.
75 Quand je pense à Fernande,
76 Je bande, je bande,
77 Quand j' pense à Félicie,
78 Je bande aussi,
79 Quand j' pense à Léonore,
80 Mon Dieu, je bande encore,
81 Mais quand j' pense à Lulu,
82 Là, je ne bande plus.
83 La bandaison, papa,
84 Ça n' se commande pas.
Análisis
00 “Fernande” (Fernanda). Fernanda es una canción “pailard” (obscena, divertida y subida de tono) cantada en ambientes tabernarios, estudiantiles o cuarteleros.
01 “Une manie de vieux garçon” (Una manía de niño-viejo). Manie de vieux garçon (manía de soltero), habitude (fea costumbre), d’agrémenter ma sollitude (alegrar mi soledad)… Inevitablemente, el desprevenido oyente piensa inmediatamente en "el vicio solitario”. Pero no, que las señoras de la parroquia se tranquilicen; se trata sólo de acompañar el rasgueo de guitarra ... (Y cualquier referencia al carácter notoriamente itifálico de dicho instrumento, obviamente, está fuera de lugar).
06 “Je bande, je bande” (me empalmo, me empalmo). Se da aquí una falsa transitividad: en Brassens, las reflexiones lingüísticas se implican en todas partes. El verbo "empalmar" (en el sentido “ocurrir una erección” es intransitivo, pero hace que parezca un acto voluntario. En el último verso se explica que, a pesar de la apariencia (de transitividad del verbo), no se manda en esta acción. Otros verbos vos de este tipo son: olvidar y morir; este último, el punto de partida lingüístico de “Morir por las ideas”. Porque -lingüísticamente- morir, olvidar, empalmarse... no obedece a tu voluntad.
07 “Quand j' pense à Félicie” (Cuando pienso en Felicia). Puede que Brassens recuerde aquí a esta obra maestra de antes de la guerra cantada por Fernandel "Félicie también".
10 “Mon Dieu, je bande encore” (Dios mío, vuelvo a empalmarme). Esta es una alusión a empalmarse que se menciona también en Les Quat'z'arts: "Saint-Eloi n'est pas mort, car il bande encor" (Saint-Eloy no está muerto, porque se empalma todavía). Una expresión que Brassens repitió a menudo fue "je bande encor" para expresar que "No estoy muerto todavía".
11 “Mais quand j' pense à Lulu” (Pero cuando pienso en Lulú). ¿Quién es Lulu? ¿Acaso una mujer real u “otra cosa”? Hay quien piensa que Lulú no es un personaje femenino, sino el jefe de una cervecería Aveyronesa en Rodez. Brassens habría estado allí un par de veces para probar Marcillac, el vino local. Siendo Aveyrones y además, enólogo en el Vaucluse. El tal Lulú, sería particularmente poco atractivo, sexualmente hablando, para Brassens… Es una explicación peregrina; pero curiosa (Brassens remarcó en algunas de sus canciones que no pertenecía a la gente de Sodoma y Gomorra)
16 “Cette antienne virile” (Esta antífona varonil). Antienne (antífona): Canto religioso medieval, frecuente en el canto gregoriano, qué repite un estribillo entre cada verso de un salmo.
18 “De la vaillante sentinelle:” (Del valiente centinela). ¿No resulta gracioso que una estrofa donde se repiten los adjetivos: mâle, virile et vaillante (masculino, viril y valiente), adjetivos masculinos; contiene sólo sustantivos femeninos ritournelle, antienne, guérite (cantinela, antífona, garita) y sobre todo sentinelle (centinela)?
31 “Tout en veillant sur sa lanterne” (Siempre vigilante en su linterna). Linterne: La linterna (del faro) tiene un significado obsceno en Rabelais: lo convierte en la sinomino de "falot", que en realidad significa lumignon (velita) , pero también pene. De hecho, en los versos de esta canción, mirando más allá, siempre encontramos este equívoco que indica que los personajes se están masturbando... Símbolos fálicos: tanto el faro como garita son construcciones erigidas en el paisaje, y por lo tanto ambos pueden ser percibidos como símbolos fálicos (especialmente porque sólo los hombres están allí y son, en general, afectados por esta práctica). Por otro lado, no hay tal símbolo en la estrofa del seminarista. Hubiera sido fácil, sin embargo, asociarlo al campanario... Algunos supones que, quizás, es un nuevo gesto de delicadeza por parte de un Brassens que no desea asociar la verticalidad de la oración con las preocupaciones carnales ¿O debe verse la oración como "sublimación" y, por lo tanto, desviación de impulsos al servicio de una causa superior?
57 “À l’Étoile où j’étais venu” (En la estrella, adonde vine). Étoile: Plaza de l’Étoile en París. En su centro se encuentra el Arco del Triunfo y bajo éste una llama siempre encendida en memoria del soldado desconocido.
60 “La voix du Soldat Inconnu:” (La Voz del Soldado Desconocido). Soldado desconocido: Contrariamente a lo que uno podría pensar, en Brassens, el Soldado Desconocido no piensa en los hechos militares heroicos que debe haber conocido, sino en reavivar cierta llama de su vela…
74 “D'en faire un hymme national.” (Que lo haga su himno nacional). La historia hace un guiño a la canción: resulta que la actual primera dama de Francia grabó una versión de "Fernande" en público con guitarra (versión que, por mi parte, me parece encantadora, aunque resulta extraño escuchar este estribillo en la boca una mujer...). Si hay alguien bien posicionado para sugerir que sea un himno nacional, es Carla Bruni... pero soñamos demasiado…
02 Moi, j'ai pris l'habitude
03 D'agrémenter ma solitude
04 Aux accents de cette chanson :
05 Quand je pense à Fernande
06 Je bande, je bande,
07 Quand j' pense à Félicie
08 Je bande aussi,
09 Quand j' pense à Léonore,
10 Mon Dieu, je bande encore
11 Mais quand j' pense à Lulu,
12 Là, je ne bande plus.
13 La bandaison, papa,
14 Ça n' se commande pas.
15 C'est cette mâle ritournelle,
16 Cette antienne virile,
17 Qui retentit dans la guérite
18 De la vaillante sentinelle :
19 Quand je pense à Fernande
20 Je bande, je bande,
21 Quand j' pense à Félicie
22 Je bande aussi,
23 Quand j' pense à Léonore,
24 Mon Dieu, je bande encore,
25 Mais quand j' pense à Lulu,
26 Là, je ne bande plus.
27 La bandaison, papa,
28 Ça n' se commande pas.
29 Afin de tromper son cafard,
30 De voir la vie moins terne,
31 Tout en veillant sur sa lanterne,
32 Chante ainsi le gardien de phare :
33 Quand je pense à Fernande
34 Je bande, je bande,
35 Quand j' pense à Félicie
36 Je bande aussi,
37 Quand j' pense à Léonore,
38 Mon Dieu, je bande encore,
39 Mais quand j' pense à Lulu,
40 Là, je ne bande plus.
41 La bandaison, papa,
42 Ça n' se commande pas.
43 Après la prière du soir,
44 Comme il est un peu triste,
45 Chante ainsi le séminariste
46 À genoux sur son reposoir :
47 Quand je pense à Fernande
48 Je bande, je bande,
49 Quand j' pense à Félicie
50 Je bande aussi,
51 Quand j' pense à Léonore,
52 Mon Dieu, je bande encore,
53 Mais quand j' pense à Lulu,
54 Là, je ne bande plus.
55 La bandaison, papa,
56 Ça n' se commande pas.
57 À l'Étoile où j'étais venu
58 Pour ranimer la flamme,
59 J'entendis ému jusqu'aux larmes
60 La voix du Soldat Inconnu :
61 Quand je pense à Fernande
62 Je bande, je bande,
63 Quand j' pense à Félicie,
64 Je bande aussi,
65 Quand j' pense à Léonore,
66 Mon Dieu, je bande encore,
67 Mais quand j' pense à Lulu,
68 Là, je ne bande plus.
69 La bandaison, papa,
70 Ça n' se commande pas.
71 Et je vais mettre un point final
72 À ce chant salutaire,
73 En suggérant aux solitaires
74 D'en faire un hymme national.
75 Quand je pense à Fernande,
76 Je bande, je bande,
77 Quand j' pense à Félicie,
78 Je bande aussi,
79 Quand j' pense à Léonore,
80 Mon Dieu, je bande encore,
81 Mais quand j' pense à Lulu,
82 Là, je ne bande plus.
83 La bandaison, papa,
84 Ça n' se commande pas.
Análisis
00 “Fernande” (Fernanda). Fernanda es una canción “pailard” (obscena, divertida y subida de tono) cantada en ambientes tabernarios, estudiantiles o cuarteleros.
01 “Une manie de vieux garçon” (Una manía de niño-viejo). Manie de vieux garçon (manía de soltero), habitude (fea costumbre), d’agrémenter ma sollitude (alegrar mi soledad)… Inevitablemente, el desprevenido oyente piensa inmediatamente en "el vicio solitario”. Pero no, que las señoras de la parroquia se tranquilicen; se trata sólo de acompañar el rasgueo de guitarra ... (Y cualquier referencia al carácter notoriamente itifálico de dicho instrumento, obviamente, está fuera de lugar).
06 “Je bande, je bande” (me empalmo, me empalmo). Se da aquí una falsa transitividad: en Brassens, las reflexiones lingüísticas se implican en todas partes. El verbo "empalmar" (en el sentido “ocurrir una erección” es intransitivo, pero hace que parezca un acto voluntario. En el último verso se explica que, a pesar de la apariencia (de transitividad del verbo), no se manda en esta acción. Otros verbos vos de este tipo son: olvidar y morir; este último, el punto de partida lingüístico de “Morir por las ideas”. Porque -lingüísticamente- morir, olvidar, empalmarse... no obedece a tu voluntad.
07 “Quand j' pense à Félicie” (Cuando pienso en Felicia). Puede que Brassens recuerde aquí a esta obra maestra de antes de la guerra cantada por Fernandel "Félicie también".
10 “Mon Dieu, je bande encore” (Dios mío, vuelvo a empalmarme). Esta es una alusión a empalmarse que se menciona también en Les Quat'z'arts: "Saint-Eloi n'est pas mort, car il bande encor" (Saint-Eloy no está muerto, porque se empalma todavía). Una expresión que Brassens repitió a menudo fue "je bande encor" para expresar que "No estoy muerto todavía".
11 “Mais quand j' pense à Lulu” (Pero cuando pienso en Lulú). ¿Quién es Lulu? ¿Acaso una mujer real u “otra cosa”? Hay quien piensa que Lulú no es un personaje femenino, sino el jefe de una cervecería Aveyronesa en Rodez. Brassens habría estado allí un par de veces para probar Marcillac, el vino local. Siendo Aveyrones y además, enólogo en el Vaucluse. El tal Lulú, sería particularmente poco atractivo, sexualmente hablando, para Brassens… Es una explicación peregrina; pero curiosa (Brassens remarcó en algunas de sus canciones que no pertenecía a la gente de Sodoma y Gomorra)
16 “Cette antienne virile” (Esta antífona varonil). Antienne (antífona): Canto religioso medieval, frecuente en el canto gregoriano, qué repite un estribillo entre cada verso de un salmo.
18 “De la vaillante sentinelle:” (Del valiente centinela). ¿No resulta gracioso que una estrofa donde se repiten los adjetivos: mâle, virile et vaillante (masculino, viril y valiente), adjetivos masculinos; contiene sólo sustantivos femeninos ritournelle, antienne, guérite (cantinela, antífona, garita) y sobre todo sentinelle (centinela)?
31 “Tout en veillant sur sa lanterne” (Siempre vigilante en su linterna). Linterne: La linterna (del faro) tiene un significado obsceno en Rabelais: lo convierte en la sinomino de "falot", que en realidad significa lumignon (velita) , pero también pene. De hecho, en los versos de esta canción, mirando más allá, siempre encontramos este equívoco que indica que los personajes se están masturbando... Símbolos fálicos: tanto el faro como garita son construcciones erigidas en el paisaje, y por lo tanto ambos pueden ser percibidos como símbolos fálicos (especialmente porque sólo los hombres están allí y son, en general, afectados por esta práctica). Por otro lado, no hay tal símbolo en la estrofa del seminarista. Hubiera sido fácil, sin embargo, asociarlo al campanario... Algunos supones que, quizás, es un nuevo gesto de delicadeza por parte de un Brassens que no desea asociar la verticalidad de la oración con las preocupaciones carnales ¿O debe verse la oración como "sublimación" y, por lo tanto, desviación de impulsos al servicio de una causa superior?
57 “À l’Étoile où j’étais venu” (En la estrella, adonde vine). Étoile: Plaza de l’Étoile en París. En su centro se encuentra el Arco del Triunfo y bajo éste una llama siempre encendida en memoria del soldado desconocido.
60 “La voix du Soldat Inconnu:” (La Voz del Soldado Desconocido). Soldado desconocido: Contrariamente a lo que uno podría pensar, en Brassens, el Soldado Desconocido no piensa en los hechos militares heroicos que debe haber conocido, sino en reavivar cierta llama de su vela…
74 “D'en faire un hymme national.” (Que lo haga su himno nacional). La historia hace un guiño a la canción: resulta que la actual primera dama de Francia grabó una versión de "Fernande" en público con guitarra (versión que, por mi parte, me parece encantadora, aunque resulta extraño escuchar este estribillo en la boca una mujer...). Si hay alguien bien posicionado para sugerir que sea un himno nacional, es Carla Bruni... pero soñamos demasiado…
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