En la muerte de una prima de siete años (análisis)

SUR LA MORT D'UNE COUSINE DE SEPT ANS


01 Hélas, si j'avais su lorsque ma voix qui prêche
02 T'ennuyait de leçons, que sur toi rose et fraîche
03 L'oiseau noir du malheur planait inaperçu,
04 Que la fièvre guettait sa proie et que la porte
05 Où tu jouais hier te verrait passer morte…
06 Hélas, si j'avais su !…

07 Enfant, je t'aurais fait l'existence bien douce,
08 Sous chacun de tes pas j'aurais mis de la mousse ;
09 Tes ris auraient sonné chacun de tes instants ;
10 Et j'aurais fait tenir dans ta petite vie
11 Des trésors de bonheur immense à faire envie
12 Aux heureux de cent ans.

13 Loin des bancs où pâlit l'enfance prisonnière,
14 Nous aurions fait tous deux l'école buissonnière.
15 Au milieu des parfums et des champs d'alentour
16 J'aurais vidé les nids pour emplir ta corbeille ;
17 Et je t'aurais donné plus de fleurs qu'une abeille
18 N'en peut voir en un jour.

19Puis, quand le vieux janvier les épaules drapées
20D'un long manteau de neige et suivi de poupées,
21De magots, de pantins, minuit sonnant accourt ;
22Parmi tous les cadeaux qui pleuvent pour étrenne,
23Je t'aurais faite asseoir comme une jeune reine
24Au milieu de sa cour.

25 Mais je ne savais pas et je prêchais encore ;
26 Sûr de ton avenir, je le pressais d'éclore,
27 Quand tout à coup pleurant un pauvre espoir déçu,
28 De ta petite main j'ai vu tomber le livre ;
29 Tu cessas à la fois de m'entendre et de vivre…
30 Hélas, si j'avais su !



Análisis

00 “Sur la mort d’une cousine de sept ans” (Ante la muerte de una prima de siete años).

09 “Tes ris auraient sonné chacun de tes instants” (Tus risas habrían sonado en cada instante). Ris (risas), Plaisirs (Placeres). Si la expresión "juegos y risas" puede significar placeres, ris es aquí una antigua forma de "risas", ya que las risas de la prima habrían "sonado", es decir, también resonado.

21 “De magots, de pantins, minuit sonnant accourt” (De muñecos, marionetas, campanadas a media noche). Magots et pantins (Tentetiesos y marionetas). Los magots, hace un siglo, eran juguetes: pequeños personajes montados sobre una bola de plomo, que siempre volvían a ponerse de pie cuando los empujaban, no sin oscilar durante mucho tiempo, para regocijo de los niños. Los pantins (títeres) eran esas marionetas simplificadas cuyas cuatro extremidades se movían tirando de una cuerda. A las chicas se les daban muñecas, a los chicos se les daban marionetas o soldados principalmente. El 1 de enero, antiguamente, era el largo día del “Año nuevo” el día de los regalos (y propinas para sirvientes), pero terminó siendo sustituido por la Navidad, donde San Nicolás fue suplantado por Santa Claus, quien tomó prestada su capucha y su trineo.


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