El sombrero de Estrella (traducción)

Le chapeau de Mireille (G. Brassens)


Le chapeau de Mireille,
Quand en plein vol je l'ai rattrapé,
Entre Sète et Marseille,
Quel est l' bon vent qui l'avait chipé ?
Le chapeau de Mireille,
Quand en plein vol je l'ai rattrapé,
Entre Sète et Marseille,
Quel joli vent l'avait chipé ?

C'est pas le zéphyr,
N'aurait pu suffir',
C'est pas lui non plus
L'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant
L'autan.
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me la fit connaître,
Aussi, dorénavant,
Je ne mouds plus mon blé
Qu'à des moulins à vent.

Quand la jupe à Mireille
Haut se troussa, haut se retroussa,
Découvrant des merveilles :
Quel est l' bon vent qui s'est permis ça ?
Quand la jupe à Mireille
Haut se troussa, haut se retroussa,
Découvrant des merveilles :
Quel joli vent s'est permis ça ?

C'est pas le zéphyr,
N'aurait pu suffir',
C'est pas lui non plus,
L'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant
L'autan.
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me montra sa jambe,
Aussi reconnaissant,
Je lui laisse emporter
Mes tuiles en passant.

Quand j'embrassai Mireille,
Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra,
Me tira les oreilles,
Quel est l' bon vent qui retint son bras ?
Quand j'embrassai Mireille,
Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra,
Me tira les oreilles,
Quel joli vent retint son bras ?

C'est pas le zéphyr,
N'aurait pu suffir',
C'est pas lui non plus
L'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant
L'autan.
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il m'épargna la gifle,
Aussi, dessus mon toit
Y' avait un' seul' girouette
Y' en a maintenant trois.

Et quand avec Mireille
Dans le fossé on s'est enlacés,
A l'ombre d'une treille,
Quel est l' bon vent qui nous a poussés ?
Et quand avec Mireille
Dans le fossé on s'est enlacés,
A l'ombre d'une treille,
Quel joli vent nous a poussés ?

C'est pas le zéphyr,
N'aurait pu suffir',
C'est pas lui non plus
L'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant
L'autan.
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus magistral de la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il me coucha sur elle,
En échange aussitôt
Je mis un' voil' de plus
A mon petit bateau.

Quand j'ai perdu Mireille,
Que j'épanchai le cœur affligé
Des larmes sans pareilles,
Quel est l' bon vent qui les a séchées ?
Quand j'ai perdu Mireille,
Que j'épanchai le cœur affligé
Des larmes sans pareilles,
Quel joli vent les a séchées ?

C'est pas le zéphyr,
N'aurait pu suffir',
C'est pas lui non plus
L'aquilon joufflu,
C'est pas pour autant
L'autan,
Non, mais c'est le plus fol
Et le plus magistral
De la bande à Eole,
En un mot : le mistral.
Il balaya ma peine
Aussi, sans lésiner
Je lui donne toujours
Mes bœufs à décorner.



TRADUCCIÓN (J. M. Grande)


Le chapeau de Mireille

 (pour Marcel Amont,d e Brassens)

 

Le chapeau de Mireille,

Quand en plein vol je l'ai rattrapé,

Entre Sète et Marseille,

Quel est l' bon vent qui l'avait chipé ?

Le chapeau de Mireille,

Quand en plein vol je l'ai rattrapé,

Entre Sète et Marseille,

Quel joli vent l'avait chipé ?

C'est pas le zéphyr,

N'aurait pu suffir',

C'est pas lui non plus

L'aquilon joufflu,

C'est pas pour autant

L'autan.


Non, mais c'est le plus fol

Et le plus magistral

De la bande à Eole,

En un mot : le mistral.

Il me la fit connaître,

Aussi, dorénavant,

Je ne mouds plus mon blé

Qu'à des moulins à vent.

 

Quand la jupe à Mireille

Haut se troussa, haut se retroussa,

Découvrant des merveilles :

Quel est l' bon vent qui s'est permis ça ?

Quand la jupe à Mireille

Haut se troussa, haut se retroussa,

Découvrant des merveilles :

Quel joli vent s'est permis ça ?

C'est pas le zéphyr,

N'aurait pu suffir',

C'est pas lui non plus,

L'aquilon joufflu,

C'est pas pour autant

L'autan.


Non, mais c'est le plus fol

Et le plus magistral

De la bande à Eole,

En un mot : le mistral.

Il me montra sa jambe,

Aussi reconnaissant,

Je lui laisse emporter

Mes tuiles en passant.

 

Quand j'embrassai Mireille,

Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra,

Me tira les oreilles,

Quel est l' bon vent qui retint son bras ?

Quand j'embrassai Mireille,

Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra,

Me tira les oreilles,

Quel joli vent retint son bras ?

C'est pas le zéphyr,

N'aurait pu suffir',

C'est pas lui non plus

L'aquilon joufflu,

C'est pas pour autant

L'autan.


Non, mais c'est le plus fol

Et le plus magistral

De la bande à Eole,

En un mot : le mistral.

Il m'épargna la gifle,

Aussi, dessus mon toit

Y' avait un' seul' girouette

Y' en a maintenant trois.

 

Et quand avec Mireille

Dans le fossé on s'est enlacés,

A l'ombre d'une treille,

Quel est l' bon vent qui nous a poussés ?

Et quand avec Mireille

Dans le fossé on s'est enlacés,

A l'ombre d'une treille,

Quel joli vent nous a poussés ?


C'est pas le zéphyr,

N'aurait pu suffir',

C'est pas lui non plus

L'aquilon joufflu,

C'est pas pour autant

L'autan.

Non, mais c'est le plus fol

Et le plus magistral

De la bande à Eole,

En un mot : le mistral.

Il me coucha sur elle,

En échange aussitôt

Je mis un' voil' de plus

A mon petit bateau.

 

Quand j'ai perdu Mireille,

Que j'épanchai le cœur affligé

Des larmes sans pareilles,

Quel est l' bon vent qui les a séchées ?

Quand j'ai perdu Mireille,

Que j'épanchai le cœur affligé

Des larmes sans pareilles,

Quel joli vent les a séchées ?

C'est pas le zéphyr,

N'aurait pu suffir',

C'est pas lui non plus

L'aquilon joufflu,

C'est pas pour autant

L'autan,


Non, mais c'est le plus fol

Et le plus magistral

de la bande à Eole,

En un mot : le mistral.

Il balaya ma peine

Aussi, sans lésiner

Je lui donne toujours

Mes bœufs à décorner.

 

El sombrero de Irene

(Para Marcel Amont, de Brassens)

 

El sombrero de Irene

Que atrapé en pleno vuelo

Entre Sète y Marsella

¿Cuál fue el buen viento que lo robó?

El sombrero de Irene

Que en pleno vuelo atrapé

Entre Sète y Marsella

¿Qué bello viento lo robó?

No fue el Céfiro,

no tendría fuerza suficiente,

No sería tampoco él,

El gordito “Aguilón”,

No sería el “Aután”,

El Aután.


No, aunque sea el más loco

Y más magistral

De la banda de Eolo:

en una palabra: el Mistral.

Me la dio a conocer,

Así que, en adelante,

Solo molerán mi trigo

En molinos de viento.

 

Cuando la falda de Irene

Se levanta, se levanta,

Descubriendo maravillas

¿Qué viento lo permitió ?

Cuando la falda de Irene

Se levanta, se levanta,

Descubriendo maravillas,

¿Qué buen viento lo permitió?

No fue el Céfiro,

no tendría fuerza suficiente,

No sería tampoco él,

El gordito “Aguilón”,

No sería el “Aután”,

El Aután.


No, aunque sea el más loco

Y más magistral

De la banda de Eolo:

en una palabra: el Mistral.

Me mostró su pierna,

Así que, agradecido,

Le permití que volara

Las tejas del tejado, de paso.

 

Cuando beso a Irene

Se encabrita, me estorba,

Me tira de las orejas,

¿Qué buen viento retiró su brazo?

Cuando beso a Irene

Se encabrita, me estorba,

Me tira de las orejas,

¿Qué bonito viento retiró su brazo?

No fue el Céfiro,

no tendría fuerza suficiente,

No sería tampoco él,

El gordito “Aguilón”,

No sería el “Aután”,

El Aután.


No, aunque sea el más loco

Y más magistral

De la banda de Eolo:

en una palabra: el Mistral.

Me salvó de la bofetada,

Por eso, sobre mi techo,

Había una veleta

Y ahora hay tres.


 Y, cuando con Irene,

En el suelo nos abrazamos

A la sombra de una enrejada

¿Cuál es el buen viento que nos empujó?

Y, cuando con Irene,

En el suelo nos abrazamos

A la sombra de una enrejada

¿Cuál es el bonito viento que nos empujó?

No fue el Céfiro,

no tendría fuerza suficiente,

No sería tampoco él,

El gordito “Aguilón”,

No sería el “Aután”,

El Aután.

No, aunque sea el más loco.

Y más magistral

de la banda de Eolo:

en una palabra: el Mistral

Me recostó sobre ella,

Y a cambio, de inmediato,

Le puse una vela más

A mi pequeño bote.


 Cuando perdí a Irene

Cuyo corazón afligido lloraba

Lágrimas como ninguna

¿Qué buen viento las secó?

Cuando perdí a Irene

Cuyo corazón afligido lloraba

Lágrimas como ninguna

¿Qué bonito viento las secó?

No fue el Céfiro,

No tendría fuerza suficiente,

No sería tampoco él,

El gordito “Aguilón”,

No sería el “Aután”,

El Aután.


No, aunque sea el más loco

Y más magistral

De la banda de Eolo:

en una palabra: el Mistral.

Me quitó el dolor

Por eso, sin escatimar,

Le doy también

Mis cuernos para peinar.

 



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