El sombrero de Estrella (traducción)
TRADUCCIÓN (J. M. Grande)
Le chapeau de Mireille (pour Marcel Amont,d e Brassens)
Le chapeau de Mireille, Quand en plein vol je l'ai rattrapé, Entre Sète et Marseille, Quel est l' bon vent qui l'avait chipé ? Le chapeau de Mireille, Quand en plein vol je l'ai rattrapé, Entre Sète et Marseille, Quel joli vent l'avait chipé ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il me la fit connaître, Aussi, dorénavant, Je ne mouds plus mon blé Qu'à des moulins à vent.
Quand la jupe à Mireille Haut se troussa, haut se retroussa, Découvrant des merveilles : Quel est l' bon vent qui s'est permis ça ? Quand la jupe à Mireille Haut se troussa, haut se retroussa, Découvrant des merveilles : Quel joli vent s'est permis ça ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus, L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il me montra sa jambe, Aussi reconnaissant, Je lui laisse emporter Mes tuiles en passant.
Quand j'embrassai Mireille, Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra, Me tira les oreilles, Quel est l' bon vent qui retint son bras ? Quand j'embrassai Mireille, Qu'elle se cabra, qu'elle me rembarra, Me tira les oreilles, Quel joli vent retint son bras ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il m'épargna la gifle, Aussi, dessus mon toit Y' avait un' seul' girouette Y' en a maintenant trois.
Et quand avec Mireille Dans le fossé on s'est enlacés, A l'ombre d'une treille, Quel est l' bon vent qui nous a poussés ? Et quand avec Mireille Dans le fossé on s'est enlacés, A l'ombre d'une treille, Quel joli vent nous a poussés ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan. Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral De la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il me coucha sur elle, En échange aussitôt Je mis un' voil' de plus A mon petit bateau.
Quand j'ai perdu Mireille, Que j'épanchai le cœur affligé Des larmes sans pareilles, Quel est l' bon vent qui les a séchées ? Quand j'ai perdu Mireille, Que j'épanchai le cœur affligé Des larmes sans pareilles, Quel joli vent les a séchées ? C'est pas le zéphyr, N'aurait pu suffir', C'est pas lui non plus L'aquilon joufflu, C'est pas pour autant L'autan, Non, mais c'est le plus fol Et le plus magistral de la bande à Eole, En un mot : le mistral. Il balaya ma peine Aussi, sans lésiner Je lui donne toujours Mes bœufs à décorner.
| El sombrero de Irene (Para Marcel Amont, de Brassens)
El sombrero de Irene Que atrapé en pleno vuelo Entre Sète y Marsella ¿Cuál fue el buen viento que lo robó? El sombrero de Irene Que en pleno vuelo atrapé Entre Sète y Marsella ¿Qué bello viento lo robó? No fue el Céfiro, no tendría fuerza suficiente, No sería tampoco él, El gordito “Aguilón”, No sería el “Aután”, El Aután. No, aunque sea el más loco Y más magistral De la banda de Eolo: en una palabra: el Mistral. Me la dio a conocer, Así que, en adelante, Solo molerán mi trigo En molinos de viento.
Cuando la falda de Irene Se levanta, se levanta, Descubriendo maravillas ¿Qué viento lo permitió ? Cuando la falda de Irene Se levanta, se levanta, Descubriendo maravillas, ¿Qué buen viento lo permitió? No fue el Céfiro, no tendría fuerza suficiente, No sería tampoco él, El gordito “Aguilón”, No sería el “Aután”, El Aután. No, aunque sea el más loco Y más magistral De la banda de Eolo: en una palabra: el Mistral. Me mostró su pierna, Así que, agradecido, Le permití que volara Las tejas del tejado, de paso.
Cuando beso a Irene Se encabrita, me estorba, Me tira de las orejas, ¿Qué buen viento retiró su brazo? Cuando beso a Irene Se encabrita, me estorba, Me tira de las orejas, ¿Qué bonito viento retiró su brazo? No fue el Céfiro, no tendría fuerza suficiente, No sería tampoco él, El gordito “Aguilón”, No sería el “Aután”, El Aután. No, aunque sea el más loco Y más magistral De la banda de Eolo: en una palabra: el Mistral. Me salvó de la bofetada, Por eso, sobre mi techo, Había una veleta Y ahora hay tres. Y, cuando con Irene, En el suelo nos abrazamos A la sombra de una enrejada ¿Cuál es el buen viento que nos empujó? Y, cuando con Irene, En el suelo nos abrazamos A la sombra de una enrejada ¿Cuál es el bonito viento que nos empujó? No fue el Céfiro, no tendría fuerza suficiente, No sería tampoco él, El gordito “Aguilón”, No sería el “Aután”, El Aután. No, aunque sea el más loco. Y más magistral de la banda de Eolo: en una palabra: el Mistral Me recostó sobre ella, Y a cambio, de inmediato, Le puse una vela más A mi pequeño bote. Cuyo corazón afligido lloraba Lágrimas como ninguna ¿Qué buen viento las secó? Cuando perdí a Irene Cuyo corazón afligido lloraba Lágrimas como ninguna ¿Qué bonito viento las secó? No fue el Céfiro, No tendría fuerza suficiente, No sería tampoco él, El gordito “Aguilón”, No sería el “Aután”, El Aután. No, aunque sea el más loco Y más magistral De la banda de Eolo: en una palabra: el Mistral. Me quitó el dolor Por eso, sin escatimar, Le doy también Mis cuernos para peinar. |
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