Aquellos que no piensan como nosotros (traducción)

Ceux qui ne pensent pas comme nous
(G. Brassens)



Quand on n'est pas d'accord avec le fort en thème
Qui, chez les sorbonnards, fit ses humanités,
On murmure in petto: “C'est un vrai Nicodème,
Un balourd, un bélître, un bel âne bâté."
Moi qui pris mes leçons chez l'engeance argotique,
Je dis en l'occurrence, excusez le jargon,
Si la forme a changé le fond reste identique:
"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

(Refrain:)
Entre nous soit dit, bonnes gens,
Pour reconnaître
Que l'on n'est pas intelligent,
Il faudrait l'être.
Entre nous soit dit, bonnes gens,
Pour reconnaître
Que l'on n'est pas intelligent,
Il faudrait l'être.

Jouant les ingénus, le père de Candide,
Le génial Voltaire, en substance écrivit
Qu'il souffrait volontiers, complaisance splendide
Que l'on ne se conformât point à son avis.
"Vous proférez, Monsieur, des sottises énormes,
Mais jusque à la mort, je me battrais pour qu'on
Vous les laissât tenir. Attendez moi sous l'orme!"
"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

(Refrain)

Si ça n'entraîne pas une guerre civile
Quand un fâcheux me contrarie, c'est, soyons francs,
Un peu par sympathie, par courtoisie servile,
Un peu par vanité d'avoir l'air tolérant,
Un peu par crainte aussi que cette grosse bête
Prise à rebrousse poil ne sorte de ses gonds
Pour mettre à coups de poing son credo dans ma tête.
"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

(Refrain)

La morale de ma petite ritournelle,
Il semble superflu de vous l'expliciter.
Elle coule de source, elle est incluse en elle:
Faut choisir entre deux éventualités.
En fait d'alternative, on fait pas plus facile.
Ceux qui l'aiment, parbleu, sont des esprits féconds,
Ceux qui ne l'aiment pas, de pauvres imbéciles.
"Ceux qui ne pensent pas comme nous sont des cons."

(Refrain)


TRADUCCIÓN

Los que no piensan como nosotros
(Por J. M. Grande)

Cuando no está de acuerdo con el tema
quien, en la Sorbona hizo sus humanidades,
murmura para sí: "Es un verdadero Nicodemo,
un zoquete, una bestia, un hermoso burro".
Yo, que tomé mis lecciones en el argot de la calaña,
digo que, en este caso, disculpe la jerga;
Si la forma ha cambiado, el fondo sigue siendo el mismo:
"Los que no piensan como nosotros son idiotas."

(Estribillo:)
Entre nosotros, buenas gentes,
Para reconocer
que no somos inteligentes,
haría falta serlo.
Entre nosotros, buena gente,
para reconocer
que no somos inteligentes,
haría falta serlo.

Haciéndose el ingenuo, el padre de Cándido,
el genial Voltaire, básicamente escribió
que sufría con gusto, espléndida complacencia,
que no se estuviera de acuerdo con su opinion:
"Dice usted una enorme tontería;
pero hasta la muerte, lucharía para
os dejaran mantenerla. ¡Espérame bajo el olmo!"

(Estribillo)

Si esto no entraña una guerra civil,
cuando permito que un desafortunado me contraríe es, seamos francos,
un poco por simpatía, por cortesía servil,
un poco de vanidad para parecer tolerante,
un poco por miedo también a que esta gran bestia
cogida a contrapelo no se abra las bisagras (de su cabeza)
para meter a puñetazos su credo en mi cabeza.
"Los que no piensan como nosotros son idiotas".

(Estribillo)

La moraleja de mi pequeña cantinela,
parece innecesario explicarla;
fluye naturalmente, está implícita en ella:
Tienes que elegir entre dos posibilidades.
de hecho, la alternativa no es tan fácil:
Aquellos que la aceptan, por Dios, son espíritus fértiles,
Los que no la aceptan, pobres tontos.
"Los que no piensan como nosotros son idiotas."

(Estribillo)

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